Selon The Sun, l’homme a d’abord niĂ© les accusations qui lui ont Ă©té adressĂ©es en dĂ©clarant Ă  la police qu’il voulait simplement vomir dans le lavabo parce qu’il se sentait mal. Il avait mĂȘme acceptĂ© de passer au dĂ©tecteur de mensonges.

Mais lorsqu’il a appris que la fille allait subir un examen en vue de prouver le viol, il a fini par avouer son crime.

A ce jour, Joshua David Kabatra, est reclus dans la prison d’Oklahoma City, et son dossier ne mentionne pas d’avocat qui souhaiterait le dĂ©fendre.

Joshua David Kabatra 1

Des parents furieux

Les parents de la victime ont dĂ©cidĂ© de poursuivre l’école de la petite fille également, puisque cette derniĂšre est demeurĂ©e sans surveillance. La garderie a “imprudemment et nĂ©gligemment laissĂ© la victime” livrĂ©e Ă  son agresseur et demandent une indemnisation pour les dommages, les frais mĂ©dicaux et la dĂ©tresse Ă©motionnelle.

Du cĂŽtĂ© des enquĂȘteurs, le chef de la police de Midwest, Brandon Clabes, dĂ©fend les employĂ©s de la garderie qui selon lui n’ont commis aucune faute. Il insiste sur le fait qu’ils faisaient leur travail, et qu’ils ont rĂ©agi lorsqu’ils ont vu que la petite fille tardait Ă  sortir des toilettes. Il dĂ©clare alors : « La seule personne qui a fait quelque chose de mal est notre suspect qui a commis le crime sur une innocente victime de quatre ans. ».

Mais pourquoi de tels fantasmes ?

20 Ă  30 % des agresseurs ont eux-mĂȘme Ă©tĂ© agressĂ©s dans leur enfance. Si ces chiffres sont loin de lĂ©gitimer la souffrance que les pĂ©docriminels causent à leurs victimes, ils permettent selon le Dr Roland Coutanceau, psychiatre et expert-criminologue auprĂšs de plusieurs tribunaux, de trouver l’origine de leurs fantasmes et de prĂ©venir de tels actes.

Le spĂ©cialiste a une explication relayĂ©e dans le magazine Psychologies : c’est Ă  l’adolescence, que les complications de passage Ă  une sexualitĂ© adulte sont observĂ©es, et ces futurs pĂ©dophiles restent fixĂ©s dans une sorte de prĂ©-pubertĂ©.

Le manque de prise en charge de ces troubles est pour lui favorable Ă  la multiplication des actes pĂ©docriminels qu’on peut prĂ©venir car il est possible de travailler sur l’agression subie, l’adolescence difficile et la personnalitĂ© problĂ©matique, malgrĂ© les diffĂ©rences entre les profils.

Source : Santeplusmag