10 fautes de français qu’on fait tout le temps en étant convaincu que c’est juste
Vous n’avez jamais été une flèche en orthographe, mais pas totalement une brêle non plus. Disons que vous êtes dans la moyenne: vous vous débrouillez, et parfois vous improvisez un peu avec ces fichus accords du participe passé, ou bien vous contournez le problème en tournant la phrase autrement.
Sauf que ce que vous ne savez pas, c’est que même quand vous croyez vous en sortir haut la main, vous faites des erreurs, sans même vous en douter. La preuve en 10 fautes très moches, que vous commettez allègrement tous les jours, et qu’on va corriger ensemble.
On n’écrit jamais « quelque soit ». Non, jamais.
On peut écrire « quel(s) que soi(en)t », « quelle(s) que soi(en)t », en fonction du terme qui suit. Mais pas « quelque soit »: même si ça se fait dans les courriers administratifs, ce n’est pas une excuse.
On ne devrait jamais écrire « autant pour moi », c’est mal.
Il faut écrire « au temps pour moi ». On vous voit venir, vous ne nous croyez pas, vous doutez? Allez vérifier. Alors ? Et oui, on a raison. Cherchez pas.
« Quelquefois », à de très rares exceptions, s’écrit toujours en un seul mot.
Est ce qu’il vous est déjà arrivé quelquefois d’écrire correctement « quelquefois »?
La phrase « les reines se sont succédé » est correcte.
Même si ça fait moche.. Le participe passé du verbe « succéder » ne doit pas s’accorder au féminin pluriel. Alors oui, vous avez raison, « les reines » est sujet et l’auxiliaire « être » impose normalement qu’on accorde avec le sujet, mais pas là.
Si on vous dit que c’est parce que le pronom « se » est ici un COI, ça ne vous éclaire pas, n’est-ce pas? Et bien pourtant, ici, c’est ce qui explique tout.
« Parmi » et « malgré » ne prennent jamais de « s ».
Ne mettez pas de mauvaise volonté, pour une fois c’est facile quand même, on vous dit: JAMAIS. Donc vous le retenez une fois et c’est bon. Par contre, « toujours » en a toujours un. Toujours. Et « jamais » aussi. Mais ça va vous embrouiller.
« Cent » et « vingt » ne prennent un « s » que s’ils sont multipliés et non suivis par un autre adjectif numéral.
Donc « cent Z euros », c’est affreux. Idem pour « vingt Z euros ». Ne faites pas les bons élèves qui n’ont jamais fait cette faute à l’oral, on vous a entendu. Et c’était pas joli joli.
Le verbe « appeler » est sacrément chiant. Certes.
Un coup il prend 2 « l » , un coup il n’en prend qu’un… Pourquoi « j’appelle » mais nous « appelons »? Résumons: au présent, il n’y a qu’avec « nous » et « vous » qu’il ne prend qu’un « l ». Par contre il prend toujours deux « p ». C’est bon là, ça va mieux?
Ne commettez pas l’erreur effroyable d’omettre que « commettre » et « omettre » n’ont pas le même nombre de « m » !
Nous ne vous ferons pas l’injure par contre de vous rappeler que « apercevoir » ne prend que un « p », vous vous en serez bien aperçu par vous-même…
Il ne faut jamais écrire « elle s’est permise » ou « je me suis permise » (même quand on est une femme.)
C’est une faute très moche qu’on vous expliquerait bien, mais la raison étant semblable à celle du point n°4 qui vous a peu emballé, on hésite, on ne voudrait pas être trop rébarbatifs.
Les terminaisons des verbes du troisième groupe, ce n’est pas (si) compliqué.
Vous écrivez « il résoud » sans broncher, votre coeur balance entre « je peins » et « je peinds », « tu vend » ne vous fait ni chaud ni froid.
Pourtant, ce sont des horreurs qui rendraient malade le premier prof de français venu. Ici par contre, à part vous réconcilier avec votre Bescherelle, peu d’issues possibles…
Source : Eddenya