Christophe Castaner accusé par un syndicat d’avoir couvert des agressions sexuelles sur des élèves de l’école nationale de police de Reims
Le syndicat des personnels du ministère de l’Intérieur, Vigi, a dans un communiqué, demandé la démission de Christophe Castaner.
Selon le syndicat de police, le ministre de l’Intérieur aurait «été informé dès le 24 octobre 2018 des agissements » d’un médecin inspecteur régional dans le Grand Est. Ce dernier est accusé de faits d’agression sexuelle lors des visites médicales des élèves de l’école nationale de police de Reims. Neuf élèves (sept femmes et deux hommes) de l’école nationale de police de Reims ont porté plainte.
L’occupant en chef de la @Place_Beauvau a couvert des agressions sexuelles au sein de la @PoliceNationale. Mme @MarleneSchiappa allez vous nous aider pour que M. @CCastaner soit sanctionné ou allez vous le cautionner ? #MeToo #BalanceTonPorc #harcèlement https://t.co/CLPsMfxmnL
— VIGI (@VIGI_MI) 8 février 2019
En poste depuis une vingtaine d’années au sein du Secrétariat général du ministère de l’Intérieur (Sgami) Est, le médecin inspecteur régional, âgé de 63 ans, aurait palpé les seins et les parties génitales des jeunes recrues pendant l’examen.
Le communiqué assure que le ministre avait en outre défendu ce médecin contre des accusations l’année dernière.
« Il a fait le choix de laisser Monsieur Éric MORVAN, Directeur Général de la Police Nationale, qui lui aussi a couvert les agressions sexuelles de ce « médecin », envoyer notre secrétaire général Alexandre LANGLOIS en conseil de discipline le 20 février 2019, entre autres pour avoir dénoncer de telles pratiques. » peut-on lire dans le communiqué.
Alternative Police a réagi et indiqué, dans un tract, « que ce praticien est défavorablement connu pour s’être, à diverses reprises, affranchi des règles médico-statutaires les plus élémentaires au détriment de la santé psychique et/ou physique de certains fonctionnaires. »
« Il a le droit de vie ou de mort sur chacun d’entre nous, assène un agent. Du simple flic au plus puissant, il peut décider d’un claquement de doigt la fin de carrière. C’était le bras armé de la hiérarchie et de l’administration. Cela fait vingt ans qu’il était et avait tous les pouvoirs. Jusqu’à maintenant » a témoigné une victime.
«Avec un tel management, qui couvrent tous les agissements délictueux de la hiérarchie policière, pas étonnant que nos collègues se suicident», a commenté Vigi.
Source : Epochtimes