Robin a appelé son bébé Mireya, qui vient du latin miracula et signifie miracle. Elle se rétablit tout doucement dans une unité de soins intensifs néonatals et avec son petit corps grassouillet et sa chevelure noire ressemble à n’importe quel bébé en bonne santé.
Mireya a mené le plus dur combat de sa vie pendant ses 30 premières minutes d’existence. Un examen dans le but de déterminer les causes de cette résurrection est en cours mais Robin connaît déjà la réponse. Pour elle, ce n’est autre que la « main de Dieu » qui est responsable de ce miracle !
Mortinatalité : des parents privés du bonheur de découvrir leur enfant
Selon l’OMS, la mortinatalité concerne les bébés qui naissent sans aucun signe de vie à partir de la 28ème semaine de grossesse. Ainsi, 2,6 millions de naissance dans le monde sont concernés par cette tragédie, avec plus de 7178 bébés morts nés par jour.
Lorsque cela arrive, les familles n’ont, dans la plupart des cas, jamais d’explication quant aux causes de la mort. Une étude a révélé qu’environ un quart des mortinatalités n’avait aucune raison possible connue. Néanmoins, voici les raisons les plus courantes pouvant entrainer une mort du nourrisson après 20 semaines de grossesse :
· Anomalies chromosomiques et congénitales : Responsables de la majorité des fausses couches, elles peuvent également accroitre le risque de mort à la naissance. Les anomalies chromosomiques sont généralement détectées à la conception. Les anomalies congénitales sont quant à elles généralement causées par des influences environnementales durant la grossesse.
· Un retard de croissance intra-utérin : Dans ce cas, le bébé est beaucoup plus petit qu’il ne devrait par rapport au nombre de semaines de grossesse. Cela entraine la mort à la naissance ou un risque élevé de mort subite du nourrisson en raison du manque de nutriments importants. La prééclampsie, l’hypertension artérielle causée par la grossesse ou le tabagisme pendant la grossesse sont des facteurs de risques déterminants d’un retard de croissance intra-utérin.
· Décollement placentaire : C’est une infection qui provoque un décollement du placenta de la paroi utérine alors que le bébé est encore dans l’utérus. Cela peut être le résultat de certains problèmes de santé de la maman, de traumatismes à l’abdomen en fin de grossesse ou du tabagisme pendant la grossesse.
· Infections : Certaines infections bactériennes ou virales, notamment les maladies sexuellement transmissibles, peuvent augmenter considérablement le risque de mortinatalité.
De manière générale, pour préserver le bien-être du bébé à venir, il convient de respecter certaines recommandations (zéro alcool et tabac pendant la grossesse, cuisson des aliments…) et d’adapter son mode de vie (alimentation saine, activité physique douce, relaxation) à la grossesse. De même, un suivi régulier de la conception/grossesse jusqu’à la naissance par un gynécologue est essentiel.