Par ailleurs, la sentence originale qui concernait la décision des 11 ans de prison a déclenché l’indignation de plusieurs résidents américains. Dans ce registre-ci, les avocats ont décidé de mettre en vigueur une loi qui augmenterait les peines dans les cas de victimes similaires à ceux de la jeune femme.
L’appel au soutien
Un témoignage devant un comité de sénat a été effectué au sujet de cette loi et c’est la fille de la regrettée qui prend la parole.
« Alors que Slager est condamné à 11 ans de prison, ma mère, ma sœur et moi avons tous été condamnés à perpétuité. Pendant que nous sommes ici aujourd’hui, ma mère est alitée à l’hôpital depuis 689 jours ».
Une initiative a été créée au nom de Mme Bowes par le biais d’une page de financement GoFundMe qui avait pour but de collecter des frais alors que sa fille était toujours en vie. L’un des donateurs a déclaré : « C’était un crime si horrible que j’aimerais voir l’homme qui lui a fait ça être calciné pour qu’il puisse ressentir la douleur qu’elle a subie ».
Les signes du danger d’homicide conjugal envers la femme
L’institut national de santé publique du Québec recense certains signes qui peuvent témoigner d’un danger imminent :
- Rupture avec le conjoint, et le risque est plus grand dans les trois mois suivant la rupture
- Retour de la conjointe au domicile pour récupérer ses effets personnels suite à la rupture
- L’intensité des violences durant la dernière année
- L’accès du conjoint aux armes à feu
- Menace de meurtre de la part du conjoint à l’égard de ses enfants ou de sa conjointe
- Le recours à une arme pour menacer sa partenaire
- Harcèlement de la partenaire au cours de la relation ou après la rupture. Par exemple, suivre la partenaire, l’espionner, etc.
- Abus d’alcool ou consommation de drogues
- Contrôle du conjoint de la vie de sa partenaire
- Menace de suicide ou tentation de le faire.