Une infirmière manifeste en affirmant que le coronavirus est un canular
S’il y a bien un sujet dont les informations et rumeurs fusent et envahissent la chronique, c’est le coronavirus. Objet d’inquiétude planétaire, l’épidémie a eu son lot de fausses informations. C’est dans ce registre que le témoignage s’inscrit. Celui d’une infirmière à domicile qui aurait été licenciée après avoir affirmé que la pandémie n’était qu’une farce.
Carley Louise Stewart est une infirmière de 31 ans qui a déjà participé à une manifestation organisée par le Save Our Rights qui s’est tenue à Londres. L’âme manifestement rebelle, elle a également déclaré que la pandémie n’était qu’une sorte de farce et ce, en s’insurgeant contre le confinement et le vaccin à venir. Le Daily Mail relate les faits d’une infirmière en marge de ses confrères et consœurs.
« Aucune preuve d’un virus tueur »
Les clichés qui représentent Carley portant son uniforme lors de la manifestation d’aout, sont devenus viraux sur les réseaux sociaux. Elle a déclaré qu’après cet événement, son chef l’aurait licencié après lui avoir demandé d’assister à une réunion.
Alors que la situation mondiale est somme-toute parlante, Carley se montre imperturbable. En effet, selon son propre constat, il n’y avait pas eu de décès au foyer de soins dans lequel elle exerçait de janvier à aout.
« Au début de la pandémie, j’étais inquiète mais au fil du temps, je n’ai vu absolument aucune preuve d’un virus tueur. Alors qu’il y avait des reportages disant que les personnes âgées mouraient en masse dans les maisons de retraite, personnes n’est tombé malade et personne n’est mort dans la maison où je travaillais. Personne » a déclaré l’infirmière avant de continuer, « Je ne peux supporter aucune malhonnêteté, et je pouvais constater de la malhonnêteté à grande échelle pendant cette soi-disant pandémie. Je ne pouvais pas rester sans rien dire ».
Pour elle, le confinement n’a fait que faire souffrir davantage les individus. En cause, la malnutrition et le mal-être. En effet, elle pense que les gens « perdaient la tête » et a déclaré avoir assisté aux mauvaises répercussions du confinement. Mesure qui a laissé beaucoup de personnes déprimées selon Carley qui pense que « c’est le confinement qui tue les gens ».
Son uniforme de manifestation serait une violation des préceptes de l’entité
L’e-mail de licenciement qui était parvenu à la femme expliquait que l’uniforme porté lors de la manifestation était une violation de la politique de la société. Le message mettait également le point sur le manque de distanciation sociale alors qu’elle était exposée à des milliers de personnes.
« Cette personne ne représente pas les points de vue de l’entreprise »
À cette occasion, un porte-parole d’Examplar Health Care s’est exprimé vis-à-vis du cas de Carley en précisant les propos suivants : « Cette personne ne représente pas les points de vue de l’entreprise ni ne parle au nom de celle-ci. Et a depuis été licenciée de la société ». Il explique par la suite, que le port de l’uniforme Examplar Health Care dans les lieux publics est contraire à la politique de leur entreprise. À fortiori, il est tout aussi proscrit de parler publiquement au nom de la société sans autorisation préalable.
Conseils pour se protéger des « fake news » à propos du coronavirus
L’OMS a appelé le phénomène, « l’infodémie massive ». Franceinfo livre sept conseils qui pourront vous garder des fausses informations partagées çà et là :
- Se méfier du bouche-à-oreille numérique : Le flux d’informations qui peut parvenir via des sources d’ordre familiales à titre d’exemple, doivent être prise avec des pincettes. Il est serait plus judicieux de se fier à des média reconnus.
- Ne pas donner du crédit aux arguments non fondés : Ceux qui vantent la véracité d’un sujet en l’appuyant par une figure censée faire autorité. Par exemple, un chercheur anonyme ou inconnu.
- Maîtriser ses émotions : Il est vrai que la pandémie actuelle fait naître en plusieurs d’entre vous une inquiétude davantage exacerbée. Qu’importe l’information salutaire ou malheureuse, l’émotion peut primer sur la raison. Il serait donc de meilleur jugement de ne pas y céder.
- Lire les commentaires : Les informations douteuses n’échappent pas à des commentaires lucides. Parfois, il est bon d’y jeter un coup d’œil.
- Ne pas partager l’information : Dans certains messages que vous recevez, on vous demande de partager la nouvelle. Cela semble à la fois si facile et vous donne l’impression de contribuer à l’ordre des choses. N’en faites rien.
- Tenter de vérifier l’information : Les sources, les auteurs, la page Facebook, le compte Twitter. Autant de moyens de parvenir à se questionner à bon escient.
- Consulter un spécialiste : Ce conseil est surtout là pour vous aider à avoir un avis plus tranché au cas où vous n’avez pas réussi à avoir une idée fixe malgré les conseils ci-dessus.