« Je ne suis pas une garderie » Cette grand-mère provoque un scandale après avoir fait payer sa fille pour garder son petit-fils
Cette grand-mère veut démonter l’idée selon laquelle elle doit s’occuper gracieusement de ses enfants. Découvrez l’histoire de cette mamie qui refuse de garder son petit-fils si elle n’est pas payée. Elle a provoqué un scandale avec une déclaration cinglante. « Je ne suis pas une garderie » affirme-t-elle.
Relayée par nos confrères du site britannique The Daily Mail, l’opinion de cette grand-mère choque l’imaginaire collectif. Pour elle, tout travail mérite salaire, y compris celui de s’occuper de son petit-fils. Elle refuse que sa fille lui confie son enfant si elle ne la rémunère pas et a choqué la toile.
Elle demande l’équivalent de 12 euros
Une chose est sûre : cette grand-mère a fait grand bruit en donnant son opinion sur le fait de garder son petit-fils. Pour faire cet acte que les mamies font volontiers gratuitement, elle réclame d’avoir un tarif horaire. Cette exigence n’a pas laissé les internautes de marbre qui l’ont qualifiée « d’avide » ou encore « d’insensible ». Et pour cause, elle s’est confiée sur son problème sur Internet. « Ma fille m’a demandé si je m’occuperais de l’enfant deux ou trois jours par semaine alors que j’ai mon propre travail », déplore-t-elle. Pour cette dernière, pas question de s’occuper de son petit-fils gratuitement. Afin de le garder pendant que sa maman travaille, elle demande l’équivalent de douze euros. Pourtant, sa fille lui a donné 8,30 euros pour cela et la grand-mère confie s’être sentie « diminuée ». Si la grand-mère tient tant à être payée, c’est parce que s’occuper de son petit-fils implique qu’elle ne fasse pas son travail, qu’elle exerce à la maison. Un témoignage similaire a mis en avant l’indignation d’une femme lorsque sa mère a demandé à être payée pour garder ses petits-enfants.
Cette grand-mère a divisé la toile
« Je ne suis pas une garderie » clame la grand-mère. Cette dernière se défend en expliquant qu’elle a besoin d’être payée l’équivalent de 12 euros pour pallier la perte d’argent qui résulte de l’abandon de son travail. Une idée qui est loin de faire l’unanimité auprès des internautes. Pour eux, le montant qu’elle demande pour s’occuper de son petit-fils est tout simplement « scandaleux ». « Avec un salaire de 12 euros de l’heure, elle doit avoir des connaissances en premiers secours, en réanimation cardio-respiratoires mais aussi en garde d’enfant » peut-on lire dans un commentaire. Si ce dernier est teinté d’ironie, d’autres internautes se rangent du côté de la grand-mère qui renonce à son travail pour s’occuper de son petit-fils. « Elle doit aussi pouvoir se permettre d’abandonner deux ou trois jours de travail par semaine pour aider sa fille » écrit un anonyme. Un autre se demande pourquoi elle doit se sacrifier pour d’autres enfants alors qu’elle en a déjà fait pour les siens. « Pourquoi est-elle obligée de travailler gratuitement pour aider sa fille ? » interroge un internaute qui considère que nous avons plusieurs devoirs envers nos parents.
Le lien entre les grands-parents et les petits-enfants est spécial
Alors que l’histoire de cette grand-mère qui affirme « ne pas être une garderie » ne fait pas l’unanimité, être gratifiée financièrement pour s’occuper de ses petits-enfants n’altère pas cette belle relation qui unit un enfant à sa mamie. Cette dernière profite même de ces moments privilégiés car s’occuper de ses petits-enfants permet de vivre plus longtemps. Les enfants apprennent également énormément de leurs grands-parents qui perpétuent leurs traditions et sont des témoins de l’histoire. Ce sont aussi leurs complices qui les aident à développer leur identité mais aussi d’avoir d’autres figures maternelles et paternelles, qui, eux aussi, jouent un rôle dans l’éducation. Les grands-parents sont par ailleurs des sources inestimables d’apprentissage et il est possible que nous passions plus de temps avec eux qu’avec nos propres parents. Ce sont aussi des confidents hors-pair dont on peut tirer de nombreuses leçons de vies inestimables.