« Pauvre bébé » Un père au cœur brisé embrasse une dernière fois sa fille morte à cause de mère – aucune mère ne peut faire ça
La violence contre les enfants est un acte lâche et méprisable car elle cible consciemment des victimes trop jeunes ou trop fragiles pour se défendre. Régulièrement, des histoires d’agressions, d’enlèvements et de meurtres impliquant des enfants se retrouvent à la une des médias. En effet, ce phénomène est, hélas, extrêmement répandu et n’épargne personne. Dans un article relayé par nos confrères du Dailymail, nous découvrons cette fois l’horreur d’une cruauté maternelle à travers l’histoire d’un papa dévasté par le meurtre de sa fille.
En France, un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales révèle une réalité glaçante : un enfant meurt tous les 5 jours en moyenne sous les coups de l’un de ses parents. Choquant et bouleversant, ce dossier qui fait partie du plan gouvernemental 2017-2019 de lutte contre les violences faites aux enfants lève le voile sur la gravité de ces crimes monstrueux et la nécessité de protéger les plus jeunes à tout prix. Malheureusement, aussi incompréhensible que cela puisse paraître, les parents et les proches sont souvent les premiers responsables dans ces tristes cas de figure.
Un papa profondément meurtri
Tout a commencé en Slovénie, lorsque Senad Kardasevic et sa femme Sanda décident de mettre fin à leur relation et de continuer leurs vies séparément. Parents de la petite Arina, ils décident que l’enfant vivra avec sa mère et lepetit ami de cette dernière, Mirzan Jakupi. C’est là que l’irréparable se produit.
Quelques temps après ces nouveaux arrangements de vie, Senad reçoit un appel qui lui glace le sang. Sa petite fille de deux ans à peine aurait été transportée d’urgence en soins intensifs. A son arrivée à l’hôpital, il apprend que son ex-femme aurait déclaré aux secours que l’enfant s’était violemment heurtée au radiateur, mais au vu de l’étendue des blessures de la petite Arina, de ses nombreux os cassés et des ecchymoses présentes sur son corps, les médecins doutent de la véracité de ses propos et décident de contacter la police.
C’est alors que Senad Kardasevic sera forcé de vivre le moment le plus bouleversant de sa vie : embrasser sa petite fille mourante pour la dernière fois à cause des coups et blessures infligés par son ex-femme Sanda et sonpetit ami. En effet, deux jours seulement après l’admission de la petite Arina à l’hôpital, ses blessures auront malheureusement eu raison d’elle, son état de santé étant trop fragile suite aux maltraitances subies.
L’histoire de ce papa au cœur brisé suscite le choc et la tristesse de tout le pays après le partage de photos déchirantes sur lesquelles on voit Senad dévasté auprès de sa petite fille couverte de pansements et de bandages.
Le couple sera immédiatement arrêté par les autorités et condamné pour meurtre.
La violence sur les enfants
La violence et la maltraitance envers les enfants sont des actes ignobles qui, hélas, prennent parfois trop de temps à être identifiés par une personne responsable. Comme l’explique un rapport de la Haute Autorité de Santé (HAS), les chiffres liés à ce phénomène sont généralement incomplets ou sous-déclarés. En effet, les cas d’enfants maltraités seraient rarement connus des services de protection de l’enfance pendant que les violences se produisent. Malheureusement, cela peut rapidement évoluer vers des situations irréversibles où la violence est telle qu’elle peut entraîner la mort de l’enfant, comme ce fut le triste cas de la petite Arina Kardasevic.
D’ailleurs, la HAS révèle également que plus de 80% des cas de maltraitance seraient occasionnés par les parents (à l’exception d’agressions sexuelles). En effet, le jeune âge de l’enfant est un facteur de risque principal qui en fait une victime particulièrement vulnérable à cette violence. On distingue généralement quatre types de de maltraitance infantile :
La violence physique
Celle-ci inclut coups, secousses, morsures, brûlures, empoisonnements…etc. Cette maltraitance se remarque aussi sur les nourrissons, notamment pour les cas des « bébés secoués » qui seraient plus de 200 chaque année en France. Les secousses violentes seraient mortelles dans 10 à 40% des cas.
Les négligences lourdes
Ces négligences concernent les besoins les plus fondamentaux de l’enfant, à savoir la nourriture, l’habillement, l’hygiène et les soins médicaux.
Les abus sexuels
Tout abus sexuel dans ce cas de figure consiste en une activité sexuelle entre un adulte et un enfant, avec ou sans le consentement de ce dernier.
La maltraitance psychologique
Moins visible et pourtant traumatisante pour l’enfant, la maltraitance psychologique se manifeste généralement à travers des humiliations répétitives, des insultes, des demandes excessives…etc.
Si vous êtes témoin d’un enfant souffrant d’une quelconque forme de maltraitance ou que vous soupçonnez fortement qu’il en est victime, appelez sans tarder le 119, numéro gratuit pour signaler tout cas de maltraitance.