Cette responsable de recrutement célibataire a abandonné ses projets d’achat de maison et a dépensé ses économies pour avoir un bébé – par FIV avec un donneur de sperme.

Elle avait toujours voulu être mère et était heureuse de le faire sans partenaire. Son rêve s’est réalisé en octobre dernier lorsqu’elle a donné naissance à sa fille Francesca.

Aujourd’hui, lorsqu’elle voit son bébé faire ses premiers pas ou essayer de dire « Maman », elle a l’impression d’avoir touché le gros lot.

Lisa, qui a maintenant 40 ans et vit à Solihull au Royaume Unis, déclare : « Je m’étais fixé comme objectif d’avoir un bébé avant 40 ans et je ne regrette rien.

« J’avais un revenu que je mettais de côté pour un achat immobilier, mais j’ai senti que le temps pressait plus pour ma fertilité que pour l’achat d’une maison, et c’est la meilleure décision que j’aie jamais prise.

« J’adore être mère célibataire. J’ai beaucoup de chance car c’est une enfant très bien élevée. »

Et Lisa n’est pas seule. Selon la Human Fertilisation and Embryology Authority (HFEA), les femmes sont plus nombreuses que jamais à décider d’être mamans célibataires.

Les traitements de fertilité pour les femmes célibataires ont presque triplé en une décennie. L’âge moyen d’une femme qui cherche à fonder une famille sans partenaire est de 39 ans, alors que les cliniques font état d’un nombre croissant de futures mères qui ont du mal à rencontrer quelqu’un avec qui elles veulent avoir des enfants.

Lisa affirme : « Cela ne me dérangeait pas de ne pas avoir encore rencontré l’amour de ma vie, mais j’étais sûre de vouloir avoir des enfants. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un avec qui je pouvais imaginer un avenir.

« Mais à l’approche de la quarantaine, ma sœur a eu son fils Charlie et il a fait fondre le cœur de tout le monde. Et le fait d’être près de lui m’a aidé à prendre ma décision. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de me lancer seule dans la maternité et que j’ai commencé à examiner mes options. »

Il y a trois ans, Lisa a envisagé de congeler ses ovules, mais des scanners et des analyses de sang effectués à l’hôpital BMI The Priory d’Edgbaston, à Birmingham, ont montré que sa fertilité commençait à décliner et que ce n’était donc pas une option.

Elle raconte : « Bien que j’aie beaucoup d’ovules, ils étaient de qualité variable et les chances de tomber enceinte étaient minces. C’est à ce moment-là que la FIV a été évoquée.

« J’étais choquée parce que ce n’était pas quelque chose que j’avais même envisagé, mais j’ai senti que c’était maintenant ou jamais ».

Lisa a payé 8000 euros pour sa première série de FIV au BMI The Priory Hospital au Royaume Unis après avoir choisi un donneur de sperme en ligne.

Elle raconte : « J’ai été mise en contact avec trois banques de sperme après ma consultation FIV à la clinique.

« Je voulais un homme blanc, de taille moyenne, aux cheveux bruns. C’était une expérience surréaliste, et c’était fou qu’en moins d’un an je puisse être maman. »

Bien que le traitement initial ait été un succès, Lisa a fait une fausse couche à neuf semaines.

Elle raconte : « J’avais le cœur brisé. Je ne savais pas pourquoi j’avais fait une fausse couche ni si cela se produirait si j’essayais à nouveau.

« C’était difficile, mais je me suis reprise et j’ai décidé d’essayer à nouveau. »

Lisa a dépensé presque 6500 euros supplémentaires pour une deuxième série de FIV. Deux semaines plus tard, elle découvre qu’elle est à nouveau enceinte et cette fois, la grossesse se déroule comme prévu.

Elle déclare : « J’ai ressenti un sentiment extraordinaire, et j’ai eu tellement de plaisir à préparer la chambre d’enfant et à acheter des vêtements pour mon bébé.

JE ME SUIS SENTIE INCROYABLEMENT FIÈRE

« J’ai refusé de laisser les peurs de ma fausse couche s’installer et je suis restée positive. J’ai découvert que j’attendais une fille à l’échographie de 20 semaines. J’ai enfin réalisé mon souhait de devenir mère avant 40 ans.  »

Lorsque Lisa a commencé le travail, sa mère Tina, 64 ans, et sa sœur Jodie, 34 ans, étaient à ses côtés. Lisa raconte : « J’ai accouché et un jour plus tard, Francesca était dans mes bras. Elle pesait 3 Kg et je me suis sentie incroyablement fière dès que je l’ai vue. Il y a eu beaucoup d’émotions et nous étions tous sous le charme ».

Le reste de ses économies – 26 000 euros – a été consacré à mon congé de maternité. Elle précise : « Je ne touche aucune prestation supplémentaire de l’État. »

Lisa est en train de se faire à l’idée d’être une mère célibataire. Elle dit : « Cela ne semble toujours pas réel. Il m’a fallu des mois pour accepter qu’elle soit à moi.

« J’avais l’habitude de m’inquiéter de ce que les autres diraient sur la façon dont Francesca est venue au monde, mais je ne reçois que des commentaires positifs. Même si je ne pourrai peut-être jamais acheter de maison, je ne regrette rien.

« Il n’y a pas de limite de temps pour acheter une maison, mais il y en a une pour avoir un bébé. »