À 39 ans, Mara a longtemps respecté un modèle traditionnel de la vie amoureuse.
Mariée jeune, elle a consacré sa vie à suivre les attentes de la société.
Cependant, après des années de mariage difficile, suivies d’un divorce,
elle s’est demandé si la monogamie était vraiment naturelle.
“Je me sens toujours prisonnière dans mes relations,” confie-t-elle.
“C’est comme si je devais m’enfermer pour rendre les autres heureux.”

Deux ans plus tard, elle a pris une décision audacieuse : rejoindre des soirées échangistes.
Cette expérience a bouleversé sa vie. “J’ai trouvé la liberté en moi-même et dans mes relations.
Pour la première fois, je me sens réellement heureuse.”

La période suivant son divorce a été marquée par une crise d’identité profonde.
“J’étais en colère, triste, et je pensais avoir échoué. Je me demandais : est-ce tout?”
Invitée par une amie à une soirée alternative, elle était d’abord sceptique.
“J’ai pensé que c’était pour les ‘gens bizarres’, mais j’ai finalement décidé d’y aller.
Je n’avais rien à perdre.”

Cette soirée a ouvert ses yeux. “Ce n’était pas du tout ce que j’avais imaginé.
Ce n’était pas seulement une question de sexe, mais de respect, de liberté et d’honnêteté.
J’ai vu des gens qui étaient eux-mêmes, sans honte. C’était libérateur.”

Après cette première immersion, Mara a commencé à fréquenter les soirées échangistes plus régulièrement.
Bien que cela ait été déstabilisant au début, elle a rapidement réalisé l’enrichissement que cela a apporté à sa vie.
“Je n’avais plus besoin de me limiter. Je pouvais être qui je suis, sans prétendre être heureuse en monogamie.”

Elle a également commencé à engager des conversations plus ouvertes sur ses désirs et ses attentes relationnelles.
“J’ai rencontré des personnes partageant mes doutes sur la monogamie. Cela m’a fait sentir que j’appartenais enfin à quelque chose.”

Mara met l’accent sur le fait que sa décision de vivre autrement ne se résume pas uniquement à des relations physiques.
“Il s’agit d’honnêteté, de liberté et de confiance. Je n’ai plus rien à cacher
ni à minimiser pour satisfaire les attentes de quelqu’un.”

lle a maintenant un partenaire qui soutient pleinement son choix de vie ouverte.
“Il me comprend d’une manière que personne n’a jamais fait. Nous avons des accords et respectons nos limites.
Pour la première fois, je ressens vraiment l’amour.”

Elle a également des opinions fermes sur la pression sociétale liée à la monogamie.
“Personne ne naît monogame. C’est une construction imposée. Regardez la nature, nos ancêtres.
La monogamie est un choix, pas une obligation.”

Mara constate souvent que ses idées suscitent des réactions négatives.
“Les gens pensent que je ne prends pas mes relations au sérieux, mais c’est le contraire.
Mes relations reposent sur l’honnêteté et le respect, pas sur des obligations ou des sentiments de culpabilité.”

Bien qu’elle soit plus heureuse que jamais, la décision de Mara a aussi entraîné des critiques.
“Certains amis ne comprennent pas. Ils disent que je suis ‘délurée’ ou que j’ai une crise de la quarantaine.
Cela fait mal, mais j’essaie de m’en détacher.”

Elle remarque que les relations ouvertes demeurent un tabou.
“Les jugements sont rapides, surtout pour une femme. On m’accuse d’être irresponsable
ou de ne pas avoir de limites, alors que tout ce que je fais l’est avec consentement et respect.”

Mara espère que son histoire pourra inspirer d’autres personnes à réfléchir sur leurs propres relations.
“Vous n’avez pas à choisir un chemin traditionnel si cela ne vous correspond pas.
Il n’y a pas de façon ‘correcte’ d’aimer quelqu’un. Tant que vous êtes honnête envers vous-même et les autres,
vous êtes sur la bonne voie.”

Et vous, qu’en pensez-vous ?
La vie sans monogamie peut-elle réellement apporter plus de bonheur, ou cela comporte-t-il des risques ?
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