Jugé sur son apparence, ce père tatoué est critiqué
Quand Richard accompagne ses enfants à l’école, les regards se détournent et les murmures s’élèvent. Il ne dit rien, mais il sent le poids des préjugés. Pourquoi ? À cause de son apparence. Ce père de famille est couvert de tatouages, y compris sur le visage. Et dans l’esprit de beaucoup, cela ne correspond pas à l’image du « bon papa ». Mais ce que sa femme a fini par révéler a changé bien des perceptions…
Un homme, un style… et une passion
Richard Huff, 51 ans, a une passion : l’art du tatouage. Il ne s’en cache pas, il en est fier. Aujourd’hui, 85 % de son corps est recouvert d’encre. Une véritable toile vivante, où s’entrelacent des symboles forts, comme les noms de ses enfants ou les lèvres de sa fille. Son objectif ? Être entièrement tatoué d’ici quelques années.
Ce qui pousse Richard à se faire tatouer, ce n’est pas la provocation, mais une recherche personnelle. Il décrit cette démarche comme une forme de liberté, une manière d’exprimer son identité. Mais tout le monde ne le comprend pas…
Jugé par son apparence, méconnu pour ce qu’il est vraiment
Sur les réseaux sociaux, les critiques ne manquent pas. Certains internautes vont jusqu’à dire qu’il « fait peur » ou qu’il « ne ressemble pas à un père ». À l’école, même les camarades de ses enfants s’interrogent : « Ton papa, il fait un peu peur, non ? »
Mais la fille de Richard a une réponse simple et lumineuse : « Mon papa est super avec les tatouages. Il n’est pas effrayant, il est cool. »
Une vérité touchante révélée par sa femme
La première à l’avoir jugé, c’est pourtant sa femme, Marita. Elle raconte : « Quand je l’ai rencontré, j’étais méfiante. Son apparence m’impressionnait. Mais j’ai vite découvert un homme au cœur immense. »
Aujourd’hui, elle ne tarit pas d’éloges à son sujet. Mariée depuis six ans à Richard, elle souligne à quel point il est attentionné, investi et toujours présent. Mieux encore : Richard s’occupe avec tendresse des trois enfants qu’elle a eus d’une précédente relation. Un rôle de beau-père qu’il assume pleinement, avec générosité et patience.
Un père engagé, au quotidien
Richard ne se limite pas à être présent à la maison. Il s’implique aussi à l’école : membre actif de l’association des parents d’élèves, toujours là pour les sorties, les réunions, les spectacles. Il fait tout pour être un repère fiable pour ses enfants. Ce qu’il souhaite leur transmettre, ce n’est pas l’amour des tatouages, mais le respect de soi et des autres.
Ce que les critiques disent… surtout de ceux qui les formulent
Quand on l’interroge sur les commentaires haineux qu’il reçoit, Richard reste philosophe : « Si quelqu’un prend le temps de critiquer l’apparence d’un autre, c’est probablement qu’il a lui-même des choses à régler. »
Et il ajoute une phrase empreinte de sérénité : « Nos enfants sont heureux, nous sommes unis, c’est tout ce qui compte. »
Une belle leçon de tolérance
L’histoire de Richard rappelle à quel point il est facile – et risqué – de juger sur les apparences. Ce père tatoué, loin d’être un marginal, est un modèle de bienveillance et de stabilité familiale. Il enseigne à ses enfants, et à tous ceux qu’il croise, qu’on ne doit jamais se fier à la couverture pour juger un livre.