Des enfants haïtiens de 4 à 10 ans vendus comme esclaves sexuels
Ce sont des témoignages accablants pour l’ONU, après les révélations d’affaires d’abus sexuels de la part de soldats de l’armée française, en Centre Afrique plusieurs témoins, dont nombre d’entre eux sont d’anciens employés de l’Organisation Internationale, affirment que des casques bleus auraient violé mais aussi auraient eu recours à de la prostitution infantile, notamment en Haïti !
Le témoignage de Celhia De Lavarène ancien chargé de mission de l’ONU, en Bosnie au Libéria, en RDC et en Haïti affirme que des soldats Onusiens auraient abusé à plusieurs reprises d’enfants. Dans ses pays en crise la pratique serait courante, voire systématique !
Dans son témoignage, l’ex-fonctionnaire dit qu’on lui avait demandé (à son organisation) de se rendre en Haïti pour ouvrir un centre d’acceuil pour les enfants entre 4 et 10 ans, des enfants qui sont soit kidnappés, soit faussement adoptés pour servir d’esclaves sexuels, dont beaucoup avaient été abusés par des soldats de la Minustah (Mission des Nations Unies pour Haïti). Selon elle, à l’ONU tous les responsables sont informés de ces pratiques et pourtant aucune sanction n’est prise contre les soldats des différents pays qui sont coupables de ces actes odieux. A croire qu’à L’ONU on pratique la loi du ni vu ni connu !
A 0:19, elle parle du cas d’Haïti
Elle dit qu’on lui avait demandé (à son organisation) de se rendre dans le pays pour ouvrir un centre d’acceuil pour les enfants entre 4 et 10 ans, des enfants qui sont soit kidnappés, soit faussement adoptés pour servir d’esclaves sexuels.
Elle déclare : » …Et beaucoup d’utilisateurs sont des membres de l’ONU…Moi je le sais et l’ONU le sait aussi. »
En regardant cette vidéo assez atroce, je comprends maintenant à quel point mes dénonciations des photos à caractère pédo-pornographiques de M. Abassi de très jeunes enfants haïtiens et parfois des bébés nus ou dans des tenues dénudées, étaient dérisoires.
Dérisoires parce que le trafic est connu et même, comme dit l’interlocutrice dans la vidéo couvert par l’ONU.
De plus, comme on le voit dans le cas du Kossovo, les personnes qui dénoncent ces crimes, dans ce cas deux policières de l’ONU, ont été assassinées.
Ce qu’il faut voir dans ce silence de l’ONU et de la société haïtienne, c’est qu’il est du domaine du possible qu’en dehors des petits proxénètes, des personnages importants de la vie politique, intellectuelle et économique locale, peuvent être impliquées soit comme trafiquants, soit comme utilisateurs.
Combien de bordels d’enfants à Port-au-Prince ?
Difficile à dire car la loi du silence est appliquée à tous. Sans parler du réseau de corruption qui atteint les sommets de l’Etat Haïtien et les membres de l’ONU, comprend tant de gens qu’on ne peut toucher à aucun maillon de la chaîne, aussi petit qu’il soit et qu’il faut abattre ceux qui risqueraient de mettre un grain de sable dans la machine de corruption.
En Haïti, des personnes ont tenté de lever le voile sur ces pratiques, mais elles ont payé de leur vie, c’est le cas du juge Joseph assassiné et entérré au Canada- après un simulacre d’autopsie.
L’affaire est loin d’être enterrée malgré les menaces, Celhia De Lavarène continue de combattre l’exploitation sexuelle de mineur à travers le monde. En 2006 elle a publié un livre « Un Visa Pour l’Enfer », l’ex-fonctionnaire continue de lutter aussi à travers son association « STOP TRAFFICKING OF PEOPLE ».
C’est ainsi que M. Boulos a pu déclarer qu’un audit sur la gestion de Lamothe risquerait de faire éclater le pays.
Et le pire c’est qu’il dit sans doute vrai. Il sait exactement de quoi il parle.
C’est ainsi que s’explique le procès baclé de Sonson La Familia et de son associé. Sonson La Familia n’était pas autorisé à parler, sinon il risquait en balançant des noms, de faire comme dit M. Boulos éclater la société haïtienne.
Et aussi, se place dans cette même réalité la ruée actuelle vers l’immunité- et donc l’impunité.
Le nombre exorbitant de candidats n’est qu’un leurre, un moulin à vent, pour permettre l’élection de ceux qui doivent l’être obligatoirement, non seulement pour se garer de la justice mais pour assurer la continuité du banditisme légal qui fait des millionaires dans un secteur de la population.
Bie n que ces gens-là soient assurés de l’impunité au regard de leurs liens collés/serrés avec les réseaux de corruption locaux et même mondiaux (niches fiscales, blanchiment d’argent), il n’empêche qu’on n’est jamais assuré d’un mauvais coup du sort -comme vu avec C. Brandt. D’où l’importance de se placer sous le parapluie des Chambres.
Ce qui ne veut dire que le système n’hésiterait pas, pour sa survie, à se trouver quelques têtes de lampistes à sacrifier si nécéssaire.
La vente avérée d’enfants haïtiens âgés de 4 à 10 ans comme esclaves sexuels est l’une des composantes de ce système organisé en Haïti pour protéger les prédateurs.