Un bébé BRÛLÉ avec un briquet et MORDU… il a vécu un ignoble calvaire…
Un bébé, âgé de 21 mois, était retrouvé inanimé, dans une chambre d’hôtel à Lunel, dans l’Hérault. Malgré les tentatives des secours pour le ramener à la vie, le nourrisson est mort. Sa maman et son compagnon étaient aussitôt interpellés par les gendarmes et placés en garde à vue.
Ce jeudi, l’Héraultais a été mis en examen pour meurtre sur un mineur par une personne ayant autorité, tortures et actes de barbarie, et violences volontaires habituelles sur un mineur.
Qui sont les deux suspects ?
ue dit le rapport d’autopsie ?
L’autopsie pratiquée sur le corps de l’enfant de 21 mois évoque le calvaire subi par la petite victime : le bébé était porteur de nombreuses lésions et de traces de coups, notamment à l’abdomen, des traces de morsures mais également des brûlures, qui auraient été notamment faites avec un briquet.
C’est une « hémorragie interne », rapporte le procureur-adjoint, causée par les nombreux coups portés à l’enfant, qui a entraîné sa mort. « C’est une affaire sordide qui a plongé les enquêteurs dans un terrible huis clos à trois », souligne le général Jean-Philippe Lecouffe, commandant de gendarmerie de la région Languedoc-Roussillon.
Que s’est-il passé dans cette chambre d’hôtel ?
Les soupçons se portent sur le compagnon de la mère de la victime. Depuis quatre mois, le tortionnaire présumé était particulièrement violent avec le nourrisson, des violences progressives, mois après mois, mais « sans proportion avec les violences pratiquées » dans cette chambre d’hôtel, explique Jacques-Philippe Redon.
La mère portait elle aussi des traces de coups : selon les premiers éléments, ces violences auraient peut-être été pratiquées pour justifier « une agression fantôme », commise par un autre individu sur elle et son enfant, pour « détourner les enquêteurs des faits qui se sont réellement produits », indique Jean-Philippe Lecouffe. Le couple voulait au départ expliquer qu’au cours d’une promenade, la mère et son bébé auraient été sauvagement agressés.
source : jetaimemaman