Un bébé BRÛLÉ avec un briquet et MORDU… il a vécu un ignoble calvaire…

Un bébé, âgé de 21 mois, était retrouvé inanimé, dans une chambre d’hôtel à Lunel, dans l’Hérault. Malgré les tentatives des secours pour le ramener à la vie, le nourrisson est mort. Sa maman et son compagnon étaient aussitôt interpellés par les gendarmes et placés en garde à vue.

Ce jeudi, l’Héraultais a été mis en examen pour meurtre sur un mineur par une personne ayant autorité, tortures et actes de barbarie, et violences volontaires habituelles sur un mineur.

La mère est quant à elle accusée de complicité de violences volontaires habituelles sur un mineur, complicité de tortures et d’actes de barbarie, non-assistance à un mineur en danger, et non-dénonciation de crime sur un mineur. 20 Minutes fait le point sur cette sordide affaire.

Qui sont les deux suspects ?

La maman de la petite victime, âgée de 20 ans, et son compagnon, âgé de 32 ans, se sont rencontrés il y a environ quatre mois. Tous les deux au chômage, ils sont « en difficulté sociale, parfois en errance », confie Jacques-Philippe Redon, le procureur-adjoint de la République de Montpellier.

Ils allaient d’hébergements temporaires chez des proches à des chambres d’hôtel, et dormaient parfois dans leur voiture. Une vie qui n’aurait pas permis aux services sociaux de suivre correctement l’enfant, prénommé Kenzo. L’homme, qui n’est pas le père du bébé, est déjà connu des gendarmes et de la justice : il avait été arrêté et condamné pour des faits de violences.

ue dit le rapport d’autopsie ?

L’autopsie pratiquée sur le corps de l’enfant de 21 mois évoque le calvaire subi par la petite victime : le bébé était porteur de nombreuses lésions et de traces de coups, notamment à l’abdomen, des traces de morsures mais également des brûlures, qui auraient été notamment faites avec un briquet.

C’est une « hémorragie interne », rapporte le procureur-adjoint, causée par les nombreux coups portés à l’enfant, qui a entraîné sa mort. « C’est une affaire sordide qui a plongé les enquêteurs dans un terrible huis clos à trois », souligne le général Jean-Philippe Lecouffe, commandant de gendarmerie de la région Languedoc-Roussillon.

Que s’est-il passé dans cette chambre d’hôtel ?

Les soupçons se portent sur le compagnon de la mère de la victime. Depuis quatre mois, le tortionnaire présumé était particulièrement violent avec le nourrisson, des violences progressives, mois après mois, mais « sans proportion avec les violences pratiquées » dans cette chambre d’hôtel, explique Jacques-Philippe Redon.

La maman a assuré en garde à vue n’avoir pas pu intervenir pour empêcher le drame, mardi, à Lunel. De son côté, son compagnon, qui risque la réclusion criminelle à perpétuité, a nié les faits en bloc…

Depuis de longs mois, les proches du couple avaient remarqué des traces suspectes sur le corps du bébé. Des traces que la maman et son compagnon auraient justifiées à chaque fois « avec des versions différentes », notamment le fait que Kenzo était turbulent, et chutait souvent.

La mère portait elle aussi des traces de coups : selon les premiers éléments, ces violences auraient peut-être été pratiquées pour justifier « une agression fantôme », commise par un autre individu sur elle et son enfant, pour « détourner les enquêteurs des faits qui se sont réellement produits », indique Jean-Philippe Lecouffe. Le couple voulait au départ expliquer qu’au cours d’une promenade, la mère et son bébé auraient été sauvagement agressés.

source : jetaimemaman

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