6 dessins qui résument ce qu’il se passe dans le cerveau d’un introverti
Un introverti n’est pas asocial, il a juste un mode de fonctionnement différent
Avoir une personnalité introvertie est de plus en plus compliqué à supporter dans une société comme la nôtre. Cette « timidité » – un des multiples adjectifs qui, pour certains, qualifie à tort cette façon d’être – freine tout épanouissement social, personnel et professionnel, allant même jusqu’à marginaliser la personne.
L’introversion, en plus de ne pas être un choix, ne se limite pas uniquement au comportement « asocial » et au fait de tourner le dos à la société (d’où la limite du terme « timidité ») : il a été prouvé, par diverses études, que les introvertis avaient une façon totalement différente de traiter les informations extérieures.
C’est avec des dessins simples et minimalistes, que Liz Foslien et Molie West, deux rédactrices pour le site Quietrev, ont su résumer et expliquer en six points ce qu’il se passe dans la tête d’un introverti et comment ils interagissaient avec les éléments et stimuli extérieurs.
1. Le traitement des informations
Source photo : Quietrev.com
D’après le livre, The introvert advantage écrit pas Marti Olsen Laney, les introvertis n’utilisent pas le même « chemin neuronal » pour traiter une information ou un stimulus extérieur. Le traitement de ce dernier passe par un chemin nécessitant la mémoire à long terme et la zone du cerveau dédiée à l’organisation et planification. En d’autres termes, il est plus compliqué pour un introverti de traiter les interactions et les événements. Et afin de procéder soigneusement à ce traitement, les introvertis se replient davantage sur eux-même.
2. La tolérance aux stimuli
Source photo : Quietrev.com
Selon le psychologue Hans Eysenck, les introvertis ont une plus faible tolérance aux stimuli extérieurs que les extravertis. Ils sont donc plus facilement hyperstimulés.
3. La réaction aux éléments extérieurs
Chez une personne introvertie, la zone du cerveau correspondant au plaisir ne traite pas les stimuli extérieurs de la même manière qu’une personne extravertie. En effet, d’après les scientifiques, le cerveau de cette dernière répond davantage (via une poussée de dopamine) aux gratifications externes. En d’autres termes, une personne introvertie sera moins enthousiaste face aux surprises et aura plus de difficultés à tirer profit de son environnement.
4. Le sentiment de contentement
Source photo : Quietrev.com
En contrepartie, la sensibilité des introvertis quant à la dopamine est moindre : ils sont donc « plus facilement » heureux. Le cerveau des extravertis fonctionne via un système nerveux qui consomme beaucoup d’énergie. Inversement, le cerveau et le système nerveux des introvertis favorisent l’économie d’énergie. C’est pourquoi les introvertis sont stimulés et satisfaits simplement devant un livre : cette activité leur permet de réfléchir profondément et de plonger dans leur univers riche d’idées.
5. L’interaction avec l’extérieur à un degré supérieur
Source photo : Quietrev.com
Les introvertis interagissent avec les personnes au même titre qu’ils interagissent avec les éléments extérieurs inanimés. Les introvertis traitent tout ce qui les entoure et sont attentifs à la moindre stimulation sensorielle de leur environnement, pas seulement aux êtres humains.
6. Une conversation intérieure
Source photo : Quietrev.com
Lorsqu’une personne introvertie pense, elle fait appel à la mémoire à long terme pour localiser l’information. En effet, un introverti, bien souvent, va comparer la nouvelle information à une ancienne expérience pour prendre une décision, ce qui ralenti considérablement le traitement de cette dernière mais lui permet un choix mûrement réfléchi. Cela sous-entend que les introvertis sont perpétuellement en proie à un dialogue intérieur et déambulent en permanence avec l’esprit rempli d’idées.
Alors avant de juger un collègue ou un camarade d’asocial, apprenez avant tout à les comprendre pour mieux pouvoir communiquer et découvrir leur riche personnalité.
Source : pause cafein