ALERTE: La France pourrait connaître une pénurie de bière prochainement.
Les prochains jours seront très chauds et pendant ce temps, les spécialistes nous annoncent que l’on pourrait vivre une pénurie de bière, de sodas et d’eau pétillante.
C’est que le gaz carbonique (CO2) nécessaire pour créer le «pétillant» est en pénurie.
C’est «la situation la plus difficile d’approvisionnement qui a touché le marché européen du dioxyde de carbone depuis plusieurs décennies», a rapporté la revue spécialisée Gas World.
Deux raisons expliquent la raréfaction de gaz carbonique.
- «D’une part, les usines productrices d’ammoniaque, d’où est tiré le CO2, basées en Europe du Nord ont entamé leurs travaux d’entretien, profitant d’une baisse de la demande des agriculteurs en engrais après les périodes de plantations», explique BFM TV. Mais la météo a surpris tout le monde avec des chaleurs imprévues dès la mois de mai et une augmentation de la demande en bière, en soda et en eau pétillante.
- Comme l’ammoniac provenant de l’extérieur de l’Europe est moins cher actuellement, les industries tardent à remettre leurs usines en service.
Rationnement en Grande-Bretagne
La situation est si critique en Grande-Bretagne que les bars et les restaurants se font imposer des quotas. Ils ne peuvent pas acheter plus de dix caisses de bière et cinq caisses de cidre et de boissons sans alcool.
En cette période de Coupe du monde de Football et avec les températures attendues ce week-end, la demande n’est pas prête de diminuer!
Heineken a élargi son approvisionnement en gaz à tout son réseau européen. Coca-Cola a choisi de susprendre une partie de sa production, en assurant qu’il n’y aurait pas d’impact pour les consommateurs.
Les fabriquants de crème glacée sont également touchés puisqu’ils utilisent le CO2 pour refroidir leurs produits.
Les producteurs de viande subissent aussi la pénurie de CO2 puisqu’ils s’en servent pour étourdir les animaux avant de les tuer. En Écosse, la plus grande usine de transformation de viande de porc a été forcée de susprendre les abattages d’animaux cette semaine.
La situation serait «plutôt tendue» et «exacerbée par les hautes températures», a déclaré Nick Allen, le président de l’Association des transformateurs de viande britannique, à Gas World.
La production d’ammoniac devrait reprendre prochainement, ce qui permettrait d’éviter le pire. Il faudrait tout le même attendre 24 à 48 heures après le redémarrage des activités avant d’obtenir du CO2 liquide.
Source: BFMTV
Crédit Photo: Capture d’écran