Les eaux tout autour des Îles Féroé deviennent rouge sang suite à un massacre de baleines.
Autour des Îles Féroé, les eaux sont devenues couleur rouge sang. Mais ce n’est pas à cause de la réalisation d’une quelconque prophétie et ce n’est pas un signe annonciateur de l’apocalypse. Le phénomène s’explique très simplement.
Les habitants de l’île ont chassé un groupe de 180 baleines! Des enfants aussi jeunes que cinq ans ont participé à la chasse qui a rendu l’eau tout autour des îles d’un rouge sang effrayant.
Il s’agit d’une tradition qui remonte au 16e sièce. L’événement consiste donc à tuer les baleine en utilisant une « lance spinale » qui est insérée dans le cou de l’animal pour briser sa moelle épinière.
La chasse s’effectue avant les longs mois de l’hiver et permet aux habitants d’avoir assez de viande pour survivre en cette période difficile de l’année.
Alastair Ward, un étudiant de l’Université de Cambridge de 22 ans, visitait l’archipel le mois dernier pour célébrer sa remise des diplômes.
« Nous marchions le long de cette baie quand une famille de locaux a couru et a dit: « vous avez de la chance, il y a une baleine qui arrive ». Nous pensions que ce serait simplement une baleine à proximité pour l’observer, mais de plus en plus de bateaux apparaissaient à l’horizon », a raconté le jeune homme.
« Je ne pouvais pas croire combien il y avait de baleines. Ils les conduisaient dans la baie, les poussant avec leurs rames. Une fois qu’ils se sont approchés suffisamment, la ville entière est arrivée et a commencé à les tuer. Même les enfants s’impliquaient, tiraient sur les cordes et sautaient sur les carcasses. Nous étions juste assis là sans voix et un peu contrarié parce que nous ne pouvions pas vraient nous en aller […] Les cris des baleines étaient horribles. »
« Ils posaient des hameçons sur leurs cordes pour les attraper en tirant sur les hameçons accrochés aux évents et ils les tuaient avec des couteaux. Ils ne sont pas morts d’une manière très humaine. Beaucoup de locaux disaient que c’est la même chose que l’agriculture, mais je ne pouvais pas vraiment être d’accord avec cela. Les enfants sautaient sur eux. Ils ont une attitude si différente envers nous parce qu’ils y sont amenés. »