Selon ces prévisionnistes, l’hiver 2019 sera glacial!
Le site MeteoBelgique propose des tendances saisonnières à trois mois. Des tendances qui se confirment très souvent. Pour le mois de novembre, juste avant l’hiver, MeteoBelgique se montre rassurant : « On devrait assister durant ce mois de novembre à l’affaiblissement progressif des anticyclones et aux passages de rails dépressionnaires nettement mieux organisés, surtout en seconde partie du mois », explique MeteoBelgique sur son site web. « Mais c’est encore à confirmer, vu l’échéance. ». Température, précipitations, insolation : les tendances de MétéoBelgique sont conformes à la normale.
Au petit jeu des prévisions à très long termes, on retrouve celles de LaMeteo.org. Côté thermomètre, le site annonce que nous passerions ce mois de décembre sous des valeurs proches des chiffres de saison, en citant un écart de température de -0,4 degrés.
Mais pour LaMeteo.org, c’est en janvier 2019 que les choses vont se corser. « Le général hiver pourrait revenir en force avec un barrage de hautes pressions du nord de l’Atlantique à la Russie, dirigeant de l’air froid à glacial sur une très large partie de l’Europe durant deux à trois semaines, voire davantage. » Le site va plus loin : « Une première tendance indique en effet un déficit thermique très conséquent, supérieur à 2 degrés, en raison de la présence de hautes pressions des îles Britanniques à la région Moscovite. Un « Moscou-Paris » pourrait ainsi souffler le froid et même le glacial sur la France. » Le site annonce de la neige en janvier, même sur la Belgique. A suivre !
Du côté de MétéoExpress, on se la joue aussi alarmiste pour janvier 2019 « Les premières tendances pour le mois de janvier 2019 s’attendent à un mois très hivernal », est-il précisé. « La France connaîtra un temps perturbé associé à des températures froides, favorables à des épisodes de neige ». Mais le site ne se mouille pas trop et annonce une prévision fiable à 35 %. On a vu mieux.
Quel crédit faut-il apporter à ces tendances saisonnières ? Pour certains spécialistes, c’est purement et simplement du pipeau. « Je le répète, au-delà de dix jours, on peut donner des tendances, pas des prévisions fiables », nous avait expliqué Marc Vandiepenbeeck lorsqu’il était climatologue à l’Institut Royal Météorologique.
Bref, ces tendances sont à prendre avec d’énormes pincettes ! Et c’est parfois à se demander si certains prévisionnistes ne jouent pas davantage avec des boules de cristal qu’avec des cartes météo…
Source: sudinfo.be