C’est dans un institut spécialisé de la ville de Johannesburg que le petit de 13 ans atteint de trisomie 21 est suivi. Un jour alors qu’il y était, sa mère remarqua qu’il avait trop tardé à sortir de son école.
Elle raconte à la presse locale, qu’elle a dû le chercher longtemps avant de le retrouver. Celle-ci s’inquiète alors de l’odeur étrange que son fils dégage, ainsi que des traces dans ses sous-vêtements qui l’ont rapidement alarmée.
La mère interroge aussitôt son enfant qui lui relate son vécu dans l’enceinte de son institut. Enfermé dans une salle, et abusé, l’enfant livre un récit sordide et accuse l’employé qui aurait lui-même aidé la mère à retrouver le jeune garçon avant qu’il ne sorte de l’école. Celui-ci aurait expliqué à la mère que le petit se serait sûrement endormi dans la même salle où le viol a eu lieu.
Toujours selon la presse locale, il n’y a pas eu d’arrestation du suspect malgré l’ouverture de l’enquête, mais celui-ci est suspendu de son travail à l’école.
Une histoire similaire
La ressemblance est frappante avec un autre récit en France, relayé par nos confrères de 20 minutes. Un jeune apprenti éducateur en état d’ébriété a abusé d’une fille trisomique dans une résidence et a incité une autre personne en situation de handicap à faire la même chose.
En effet, lors d’une fête réservée au personnel de la résidence, il avait beaucoup bu et a enfermé le surveillant pour commettre ce viol atroce. L’éducateur a été condamné malgré les excuses qu’il livre : « J’ai été abandonné dans la rue puis adopté, répond-t-il aux accusations. Je suis un humain et j’ai un cœur. J’aime aider les autres. Je ne savais pas si elle était consentante. J’ai dérapé à cause de l’alcool. Je regrette. »
Un constat édifiant en France
En 2014, un rapport du ministère de la justice dénombre 1 075 condamnations pour viol. C’est un chiffre déplorable confirmé par l’enquête « Violences et rapports de genre » (VIRAGE) faite en 2016 par l’INED, mesurant le nombre de personnes ayant subi des violence sexuelles (viols, tentatives de viol, attouchements, baisers imposés par la force). Il en ressort que 14,5 % des femmes et 3,9 % des hommes sont sujets à cette violence.
Rappelons que la peine encourue pour viol est un quinze à vingt ans d’emprisonnement en cas de circonstances aggravantes.
L’organisation France Victimes, est une fédération regroupant 130 associations professionnelles, spécialisées dans l’aide aux victimes, qui lutte contre ces violences. Son objectif est de “promouvoir l’assistance aux victimes, les pratiques de médiation et toute autre mesure contribuant à améliorer la reconnaissance des victimes.
Source : Santeplusmag