Des violences multiples
Il a été révélé lors du procès que certaines des blessures identifiées sur le corps de Holly dataient probablement de plusieurs semaines. Selon les informations relayées par The Sun, la petite fille vomissait souvent par le nez et la bouche et n’arrivait plus à s’alimenter. Et les propos de la criminelle sont pétrifiants puisqu’elle aurait révélé aux autorités qu’elle avait un jour découvert sa fille « en train d’aboyer comme un phoque » en rentrant à la maison.
Son petit ami lui aurait fait du bouche-à-bouche avant qu’elle ne commence à respirer à nouveau. Lorsque ce dernier a été interrogé par la police, il a expliqué que la jeune maman avait du mal à s’occuper du bébé. La veille de son décès, le compagnon a précisé que le bébé commençait à rouler des yeux et était très pâle. Des signes annonciateurs d’une agonie lente et doucereuse.
Des conclusions médicales glaçantes
Lors de l’expertise, les médecins découvrent des crimes effroyables et absolument prémédités. Le professeur Saraj a expliqué que la configuration et l’étendu des blessures sont celles d’un traumatisme crânien non accidentel et violent. Des conclusions qui confirment la piste de violences domestiques répétées. Le docteur Jo McPartland a quant à lui trouvé des saignements dans les yeux et particulièrement dans les nerfs optiques. Les deux accusés continuent à nier le meurtre ou la causalité avec la mort de la petite Holly. Pour l’heure, l’enquête se poursuit pour prouver leur responsabilité dans ce crime d’une atrocité rare.
Les violences domestiques : des conséquences dévastatrices
Perpétrer des coups et des violences sur un enfant a des effets psychologiques dévastateurs sur ce dernier. Toxicomanie, mutilations, dépression sont autant de conséquences qui peuvent toucher la victime de ce quotidien dont certains parents sont responsables. A terme, ce scénario peut se répéter avec leurs propres petits-enfants car ils auront appris un modèle parental basé sur la peur et l’angoisse. Les violences verbales peuvent également causer d’importants traumatismes qui peuvent amenuiser la confiance de l’enfant envers les adultes, et à plus forte raison des autres. Il est indispensable de veiller à être responsable quant à ses actes et ses paroles car ils ont des stigmates définitifs.