Suite à cette agression horrible, Anastasia est tombée dans le coma et a été transportée à l’hôpital. Mais six jours plus tard, elle est décédée en succombant à ses blessures.
Yulia Kusnetzova, une porte-parole de la police s’est exprimé sur cette affaire : « Au début, l’homme a été accusé d’agression qui a gravement endommagé la santé de la femme. « Mais après sa mort, les accusations ont été modifiées. Le suspect a plaidé partiellement coupable. Il a dit qu’il avait ses raisons ». Il risque une peine de 16 ans de prison.
Certaines femmes victimes de violence restent avec leur conjoint
C’est malheureusement un fait qui demeure incompris et les experts tentent d’en donner une explication. Saba Lignon, psychologue à l’hôpital de Moissac en collaboration avec Marie-France Hirigoyen, auteure du livre « De la peur à la soumission », tente d’apporter des éclairages à ce sujet.
Elle explique que la violence s’insinue progressivement et peut s’aggraver à chaque cycle, donnant ainsi l’impression à la victime que les choses vont peut-être s’améliorer. Ensuite, l’agresseur va manipuler la victime en la rendant coupable et en lui portant la responsabilité de son agressivité. Apparaît ensuite, la stratégie de la survie. La victime s’adapte à la situation en pensant que l’agressivité du conjoint va se calmer ; sauf que cette résignation ne fait qu’augmenter la violence. La peur et le stress s’installent, rendant la victime épuisée et usée psychologiquement et physiquement. Enfin, la raison qui pousse également les femmes violentées à subir cette maltraitance, réside aussi dans la persuasion que les enfants ont besoin de leurs parents réunis. La sécurité financière joue également un rôle primordial ; un argument de taille qui les maintient au domicile, comme l’explique la psychologue.