Un père inquiet
Le beau-père de Scarlett, Piers Roberts, confie que sa belle-fille avait été infectée par le coronavirus avant la décision de fermeture des écoles. Avant de présenter des symptômes alarmant la menant d’urgence à l’hôpital, elle semblait pourtant être « en forme et en bonne santé » pendant six semaines.
Du point de vue de Mr Piers, rouvrir les écoles équivaudrait à les transformer en « camps de la mort » et créer ainsi des victimes supplémentaires. Son regard sur le sujet est d’autant bien placé qu’il est professeur d’école primaire et que sa belle-fille fait l’objet de cette double souffrance. Il conteste d’ailleurs, une décision irrationnelle de la part du gouvernement qui selon lui, utilise les enfants comme des sujets à test.
Une maladie obscure
La tante de Mr Roberts avait partagé une image perçante de Scarlett branchée à un ventilateur.
Elle se lamente et exprime des mots d’affection. « Voici ma petite-nièce de cinq ans. Elle était en forme et en bonne santé jusqu’à cet épisode de Covid-19 dont elle a pu se remettre il y a cinq semaines. Elle est maintenant en soins intensifs avec une maladie inflammatoire nommée Kawasaki. ».
Partager son cas pour mieux prévenir
Faisant face à cette expérience ardue, les parents de Scarlett, son médecin et son professeur soutiennent l’idée de partager son histoire car ils sont les premiers à percevoir ce à quoi peut ressembler l’avenir des enfants dans les écoles.
Révoltés par la décision du gouvernement britannique de rouvrir les écoles le 1er juin, les parents en questions attendent davantage de cas semblables à celui de leur fille pour agir.
Une décision de réouverture des écoles justifiée ?
Selon le secrétaire de l’Education, Gavin Williamson, la réouverture des écoles est basée sur les « meilleurs conseils scientifiques ». A cela, Mr Robert a rétorqué sur les réseaux sociaux :
« Cher Mr Gavin Williamson,
Comme prévu, je sais que vous n’avez pas jeté un œil à mes lettres, mes e-mails, etc. Je suis également conscient que vous n’avez aucune intention de considérer l’individu de quelque manière que ce soit, sous quelque forme que ce soit. Donc, en temps voulu, vous verrez les conséquences de ces décisions ».
Mr Robert continue sa lettre en blâmant ouvertement Mr Williamson d’utiliser la population comme des boucs émissaires et d’ignorer ce qui se trame réellement. Le père de Scarlett n’a pas manqué de lui reprocher de mettre en péril la vie des jeunes et de souiller le devoir des professeurs. Un acte considéré comme « une catastrophe vis-à-vis des droits de l’homme » par l’homme révolté.
Une lettre aux propos secs mais non moins légitimes puisque le service de santé anglais avait lancé une alerte vers la fin du mois d’avril que les cas d’enfants en soins intensifs avec « un état inflammatoire aigue » était en augmentation.