Beaucoup de nouveaux patients sont atteint du cancer sont âgés de moins de 45 ans
Autrefois considéré comme une maladie touchant principalement les personnes âgées, le cancer frappe aujourd’hui de plus en plus de jeunes adultes. Dans les hôpitaux, les oncologues constatent une augmentation préoccupante des cas chez les moins de 45 ans. Mais qu’est-ce qui pourrait expliquer cette tendance inquiétante ?
Selon le Dr Nicholas DeVito, spécialiste en oncologie, un facteur commun se retrouve chez la plupart de ces patients : leur alimentation.
Un lien clair entre alimentation et cancer
Les aliments ultra-transformés sont partout : plats préparés, sodas, biscuits industriels, fast-food… Ils sont pratiques, savoureux et souvent abordables. Mais ils ont un coût caché : leur impact sur la santé.
Les recherches montrent que ces aliments sont riches en graisses saturées, en sucres et en additifs, mais pauvres en fibres et en nutriments essentiels. Ce déséquilibre peut favoriser :
- Une inflammation chronique, un terrain propice au développement des cellules cancéreuses.
- Un déséquilibre du microbiote intestinal, qui pourrait jouer un rôle clé dans le cancer colorectal.
- L’accumulation de substances cancérigènes, comme les nitrites présents dans la charcuterie et la viande transformée.
La viande transformée : un danger reconnu
Le bacon, les saucisses, le jambon industriel ou encore les nuggets sont des aliments transformés contenant des conservateurs, notamment des nitrates et des nitrites.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé ces produits parmi les cancérigènes avérés, ce qui augmente significativement le risque de cancer colorectal.
Des études ont révélé que la consommation quotidienne de la viande rouge transformée augmentait de 40 % le risque de cancer du côlon, comparé à une consommation occasionnelle.
Publicité trompeuse et manque de régulation
Pourquoi ces produits sont-ils présents dans notre alimentation ?
- Un marketing puissant : Les publicités présentent souvent ces aliments comme pratiques, festifs et adaptés à un mode de vie rapide. Mais peu d’informations alertant sur leurs effets nocifs.
- Une régulation insuffisante : Contrairement à l’Union européenne, qui interdit certains additifs jugés nocifs, d’autres pays autorisent encore des substances dont la dangerosité est débattue.
Comment réduire les risques ?
Optez pour une alimentation plus naturelle
- Privilégiez les aliments bruts et non transformés : fruits, légumes, légumineuses et céréales complètes.
- Limitez la consommation de viande rouge et transformée : préférez les protéines végétales, le poisson ou la volaille non transformée.
- Évitez les sodas et boissons sucrées : remplacez-les par de l’eau, des tisanes ou des jus maison.
Adoptez un mode de vie plus sain
- Pratiquez une activité physique régulière : au moins 30 minutes de marche ou de sport par jour.
- Réduisez la consommation de tabac et d’alcool, ce qui augmente également le risque de cancer.
Soyez attentif à votre digestion : des troubles digestifs fréquents peuvent être un signal d’alerte.
Le message clé
Le lien entre malbouffe et cancer est désormais difficile à ignorer. Il ne s’agit pas de bannir totalement ces aliments, mais de les consommer avec modération et d’adopter une alimentation plus équilibrée.
Chaque petit changement de compte pour protéger votre santé et réduire les risques.