Cancer: l’incroyable découverte belge qui bloque les métastases
Les métastases sont la raison principale de décès liés au cancer. En effet, 90% des 27 000 décès qui surviennent chaque année sont causés par ces derniers. Heureusement, une équipe de chercheurs de l’UCL, en Belgique, auraient réussi à identifier la manière dont se forment les métastases, et donc, comment réussir à éviter qu’elles apparaissent!
Pendant 5 ans, Pierre Sonveaux et son équipe de 17 chercheurs ont essayé de comprendre d’où provenaient les métastases et comment il pourrait être possible d’empêcher leur apparition.
Des résultats prometteurs
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Les résultats qu’ont obtenus les chercheurs suite à leur étude ont été publiés dans la revue Cell Reports et ils sont si prometteurs qu’ils excusent le temps qu’ils ont passé sur leur recherche. En effet, les chercheurs ont été en mesure d’identifier des composés prometteurs qui pourraient éventuellement empêcher le développement des métastases chez les personnes atteintes de cancer.
Pierre Sonveaux affirme d’ailleurs que « Nous pouvons être fiers, car nous sommes les premiers, au niveau mondial, à avoir identifié une voie qui est responsable des métastases. »
Ils ont découvert qu’en fait, ce sont les cellules cancéreuses qui produisent un déchet. « C’est le superoxyde. Et nous avons imaginé qu’il était possible d’inactiver le superoxyde afin de bloquer les métastases. »
Des tests concluants réalisés sur des souris
« Nous avons testé notre traitement sur la souris, dans des modèles de mélanomes – ces tumeurs de la peau induites par des expositions au soleil – et dans des modèles de cancer du sein humain injecté chez la souris, précise-t-il. Dans ces deux cas, nous avons pu bloquer les métastases grâce à un traitement qui inactive le superoxyde. »
Tout ce qu’ils ont dû faire pour bloquer l’apparition des métastases, c’est d’injecter quotidiennement le traitement.
Les probabilités de réussite d’un tel traitement chez l’humain
« Nous sommes très enthousiastes, mais d’un autre côté nous sommes des académiques, donc il faut conserver la raison. Des tests supplémentaires sur l’animal sont encore nécessaires, avant de passer chez l’homme. Nous voulons identifier si les stratégies fonctionnent aussi pour d’autres types de cancer. Ensuite, il faut faire des tests cliniques. »
La bonne nouvelle dans tout ça, c’est que les molécules nécessaires aux tests cliniques existent déjà. La décision d’y procéder repose donc entre les mains des firmes pharmaceutiques qui les possèdent.
« Les composés, qui ont donné des résultats probants lors de nos tests, existaient déjà. Ils appartiennent à des groupes pharmaceutiques, qui les testent actuellement en phase 2 pour traiter la maladie de Parkinson ou l’hépatite C, ajoute Pierre Sonveaux. Nous savons donc que ces molécules ne sont pas toxiques pour l’homme. Cela ouvre la porte à une éventuelle validation relativement rapide d’un traitement préventif qui bloquerait les métastases cancéreuses humaines ».
Source: rtbf.be