Cette femme a été lâchement battu par son copain, mobilisons-nous contre la violence faite aux femmes

La violence domestique est un phénomène qui touche de nombreux secteurs du système social, affectant ainsi le développement d’une nation. Les agresseurs coûtent une fortune aux états en termes d’application de la loi, des soins de santé, de journées de travail perdues et de progrès général. Ces coûts n’affectent pas seulement la génération actuelle. Ce qui commence comme une agression d’une personne, se répercute sur la famille et la communauté dans le futur. Et l’histoire de cette jeune femme écossaise battue par son petit ami est un exemple parmi des milliers de violence domestique.

La violence domestique

La violence domestique, également appelée violence conjugale, survient entre personnes dans une relation intime. Elle peut prendre de nombreuses formes, y compris des abus émotionnels, sexuels et physiques et des menaces d’abus. Les hommes sont parfois maltraités par leurs partenaires, mais la violence domestique est le plus souvent dirigée contre les femmes et peut survenir aussi bien dans des relations hétérosexuelles qu’homosexuelles.

Les relations abusives impliquent toujours un déséquilibre de pouvoir et de contrôle. Un agresseur utilise des mots et des comportements intimidants et blessants pour contrôler son partenaire.

Il peut ne pas être facile d’identifier la violence domestique au début. Alors que certaines relations sont clairement abusives dès le départ, l’abus commence souvent subtilement et s’aggrave avec le temps. Vous pourriez être victime de violence familiale si vous êtes en relation avec quelqu’un qui :

  • Vous appelle par des surnoms moqueurs, des insultes, ou vous rabaisse
  • Vous empêche ou vous décourage d’aller au travail ou à l’école ou de voir des membres de la famille ou des amis
  • Essaie de contrôler comment vous dépensez votre argent, où vous allez, quels médicaments vous prenez ou ce que vous portez
  • Très jaloux ou possessif ou vous accuse constamment d’être infidèle
  • Se met en colère en buvant de l’alcool ou en consommant de la drogue
  • Vous menace de violence ou avec une arme
  • Vous donne des coups, des coups de pied, vous bouscule, vous gifle, vous étouffe ou vous blesse, vous, ainsi que vos enfants ou vos animaux de compagnie
  • Vous oblige à avoir des relations sexuelles ou à vous livrer à des actes sexuels contre votre volonté
  • Vous blâme pour son comportement violent ou vous dit que vous le méritez.

En France, 547 000 personnes par an sont victimes de violence conjugale, dont la majorité des victimes sont des femmes. En 2016, 123 femmes sont mortes de violence conjugale, soit de leur partenaire ou ex-partenaire.

Chaque année le nombre de victimes parmi les femmes grandit, et le témoignage de cette femme écossaise que nous allons vous présenter, montre cette montée de violence à l’égard des femmes.

Une victime de plus de violence domestique

James McCourt, 19 ans, le petit ami de Kelsie Skillen, 18 ans, l’aurait enfermée dans leur appartement de Glasgow, en Écosse. Il a ensuite déconnecté Internet et lui a pris son téléphone. Puis il l’a frappée en lui donnant des coups de poing, pendant quatre heures. Keslie a déclaré que l’incident s’est produit juste après le retour du couple d’une soirée.

James avait accusé Kelsie d’avoir oublié sa veste et ses cigarettes derrière elle. Après l’incident, Kelsie s’est échappée quand James est allé aux toilettes. Elle a pris son iPad et a appelé sa mère. Elle était tellement mal qu’elle a manqué trois semaines de travail.

Pendant l’agression, James a dit à Kelsie qu’elle allait avoir un visage défiguré le matin et qu’il allait faire les choses correctement. Sam Cathcart, le juge de l’affaire, a condamné James McCourt à 21 mois de prison, et à être sous surveillance pendant huit mois après sa libération de prison. James n’est également pas autorisé à contacter Kelsie pendant cinq ans.

Kelsie a posté les photos de son visage tuméfié sur Facebook pour sensibiliser les gens sur la violence domestique. Elle a écrit qu’elle ne serait pas capable de se pardonner si elle n’en parlait pas et si une autre fille subissait la même chose qu’elle. Elle était reconnaissante à tous ceux qui l’ont accompagnée au tribunal pour la soutenir.

Kelsie se souvient avoir demandé à McCourt si cela valait la peine d’aller en prison et il a répondu que cela ne le dérangeait pas, tant qu’elle serait morte. Elle est d’ailleurs heureuse qu’il soit en prison, hors d’état de lui nuire.

L’histoire de Kelsie Skillen montre encore une fois la gravité de ce que subissent certaines femmes de nos jours. La violence domestique est un fléau qui fait de plus en plus de victimes. Il est de notre devoir de sensibiliser les gens, de bien élever nos enfants et leur inculquer le respect et l’amour de l’autre.

 

Source : Santeplusmag

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