« Un cas isolé »
Il s’agit d' »un cas isolé » qui peut survenir après « un contact rapproché entre l’animal et l’homme (infecté) », a souligné le Dr Emmanuel André, un des porte-paroles des autorités sur cette pandémie.
Le virus peut se transmettre de l’homme vers l’animal mais « il n’y a pas de raison de penser que les animaux peuvent être vecteurs de l’épidémie dans notre société », a insisté le médecin, rejoignant ainsi des analyses scientifiques faites à travers le monde sur la question.
A Hong Kong, « les chiens ne présentaient aucun symptôme », tandis qu’en Belgique « le chat souffrait de troubles respiratoires et digestifs transitoires », a affirmé de son côté l’Agence fédérale belge pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) dans un communiqué.
« Rien n’indique qu’un animal domestique puisse transmettre le virus à l’homme ou à d’autres animaux »
« Jusqu’à présent, rien n’indique qu’un animal domestique puisse transmettre le virus à l’homme ou à d’autres animaux de compagnie », a aussi fait valoir cette autorité publique.
« Le risque de transmission du virus des animaux domestiques à l’homme est négligeable par rapport au risque de transmission par contact direct entre êtres humains », a ajouté l’Afsca.
Par précaution il est « fortement recommandé » d’appliquer des règles d’hygiène classiques avec un animal de compagnie: « éviter les contacts rapprochés avec lui (…), se laver les mains après manipulation de tout animal, ne pas laisser l’animal vous lécher le visage ».
Il s’agit d’empêcher la transmission du virus à l’animal et éviter que lui-même ne devienne porteur du virus et ne le véhicule par « contamination environnementale », conclut l’Afsca.