La cour australienne a tranché: péter sur un collègue n’est pas de l’harcèlement.

Bonne nouvelle pour ceux et celles qui aiment importuner leurs collègues en leur pétant dessus: vous pourrez maintenant continuer votre passe-temps favori sans même avoir à vous soucier si vous avez ou non le droit de le faire!

En effet, voilà que la justice en Australie a tranché suite au procès d’un superviseur qui était accusé d’avoir intimidé un de ses employés en pétant continuellement dans la même pièce qu’un autre collègue. Comme la pièce en question était très petite et qu’elle n’avait aucune fenêtre, la « victime » considérait qu’il s’agissait là d’un cas de harcèlement.

David Hingst a donc déposé une poursuite d’un total de 1,8 million de dollars contre son ancien superviseur en l’accusant de l’avoir harcelé au travail.

Toutefois, les arguments de Hingst n’ont pas été suffisants pour faire pencher la décision du juge en sa faveur.

Le juge a cependant reconnu que cette situation s’apparentait à une certaine forme d’intimidation, mais que l’impact n’était pas assez percutant pour qu’il condamne criminellement son ancien superviseur.

Au cours de ce long cauchemar au travail, Hingst affirme avoir changé de bureau afin d’échapper aux flatulences de son superviseur. Ce dernier aurait finalement magouillé afin que son propre bureau se retrouve dans le même secteur, lui permettant ainsi de continuer à l’importuner avec ses gaz.

L’ancien superviseur a toujours nié les gestes qui lui étaient reprochés, répétant à plusieurs reprises qu’il n’avait pas souvenir d’avoir pété à l’intérieur de son lieu de travail.

Hingst a révélé avoir dû quitter son emploi en 2006, et ce, en raison du harcèlement continu qu’il subissait de la part de son superviseur.

Toutefois, selon ce qu’indique la direction de la compagnie pour lequel Hingst travaillait, il semblerait que ce dernier aurait été congédié en raison des hauts et des bas dans le milieu de la construction.

La victime a déjà fait savoir qu’elle comptait aller en appel.

Source: UniLAD
Crédit Photo: Courtoisie

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