Ce délinquant sexuel a violenté une petite fille de 6 ans, il a été relâché car cela pourrait nuire à sa carrière
Des affaires d’abus sexuels font souvent la une des journaux et celle qui fera l’objet de notre article est particulièrement insolite et inquiétante à la fois ; elle concerne un adolescent de 18 ans qui a été reconnu coupable de maltraitance sexuelle vis-à-vis d’une fillette de 6 ans mais qui a été acquitté ! Le récit de cette affaire est relayé par le Mirror magazine qui nous éclaircit sur ses tenants et aboutissants.
Un pervers sexuel acquitté malgré sa culpabilité
Christopher Daniel est un adolescent écossais de 18 ans qui a agressé sexuellement une fillette de 6 ans, pendant deux années. Et même s’il a été reconnu coupable de ses actes, le shérif lui a concédé la liberté, sans aucun casier judiciaire et sans aucune condamnation pénale.
La raison de la décision du shérif est qu’une condamnation briserait la carrière de l’adolescent qui rêve de devenir dentiste.
La famille de la victime est restée en larmes et sous le choc après la décision de la Cour du shérif désigné comme juge à mi-temps, d’autant plus que les procureurs étaient dans l’incapacité de faire appel à la décision et pour cause, l’affaire ne se référait pas au critère de la loi.
Et selon le Judicial Office for Scotland, le Shérif a considéré que le délit supposé de l’adolescent était une simple curiosité, certes inappropriée, d’un jeune naïf et immature, et qui ne relève pas d’un acte à caractère sexuel. Et qu’une condamnation sévère aurait pour conséquence de briser la carrière du jeune garçon qui ne pourra jamais entamer des études universitaires, d’autant plus que la victime ne souffrait d’aucune blessure physique ni émotionnelle apparente.
Outrés par cette décision, le public ainsi que les organisations comme le Scottish Rape Crisis, ont émis de grandes critiques. Et des pétitions ont été signées, demandant ainsi la révision de cette décision qualifiée comme erronée et donnant le mauvais exemple à d’autres délinquants sexuels.
Aussi, l’affaire a été référée au Premier ministre Mme Nicola Sturgeon, pour une révision du jugement. Cependant, cette dernière a affirmé que toute décision relative à une peine ne peut concerner les politiciens et qu’elle revient aux juges qui ont le seul pouvoir de trancher à ce sujet.
Comment protéger nos enfants des abus sexuels ?
Selon le psychanalyste Gérard Sévérin, les conseils en matière de prévention n’auront un impact que si l’enfant se sent vraiment propriétaire de son corps. Un enfant habitué à se soumettre durement à l’adulte, notamment ses parents, et en manque d’affection, est souvent repéré par les pervers sexuels. D’autre part, lorsque l’on force un enfant à câliner, à embrasser des personnes qu’il ne connait pas, malgré lui, il finit par se considérer comme un objet et non comme une personne à part entière. Un enfant doit tout simplement être capable de repérer une condition dans laquelle il pourra être exploité sexuellement et de la refuser et pour cela, il doit au préalable avoir été éduqué à faire respecter sa personne et son intimité. Il doit comprendre qu’il a le droit de dire non et si son « non » n’est pas accepté ni respecté par ses parents, il ne pourra jamais l’exprimer face à un abuseur sexuel.
Selon Child Mind Institute, il existe des façons d’enseigner à l’enfant d’éviter les abus sexuels afin de rester en sécurité.
· Lui expliquer toutes les parties du corps et les nommer par leurs noms.
· Il est important de lui expliquer que certaines parties du corps sont privées et intimes. Il doit comprendre qu’il n’y a que ses parents et non des étrangers qui peuvent les voir.
· Lui apprendre que personne ne devrait le toucher et qu’il ne devra toucher personne, même si on le lui demande.
· Toujours raconter s’il lui arrive quelque chose d’inhabituelle avec un étranger, même si ce dernier lui recommande ou le menace de ne pas le révéler.
· Ne jamais laisser un étranger prendre en photo ses parties intimes.
· Rassurer l’enfant en lui affirmant qu’il n’aura pas de problème s’il révèle un secret corporel.
· Lui expliquer qu’en dehors de ses parents, personne ne devrait le toucher, pas même les personnes qu’il connait bien, car cela pourrait être un voisin, un oncle, un professeur ou encore un entraîneur.
Il est important de répéter continuellement ces messages afin qu’ils soient bien imprégnés dans la mémoire de l’enfant qui reste une proie innocente et naïve d’un prédateur sexuel. Et comme dit l’adage « Mieux vaut prévenir que guérir » ; ces connaissances pourront au moins l’aider à se protéger.
Source: santeplusMag