Elle demande pourquoi son fils noir a été mis en première ligne lors des exercices contre les fusillades et la réponse l’a bouleversée.
Dans le cadre de l’horrible fusillade qui s’est déroulée à Parkland, en Floride, les parents ont des conversations difficiles avec leurs enfants sur la façon de se préparer à l’impensable. L’un d’entre eux, Tanai Bernard, une enseignante du Texas, a eu un échange avec son fils Dezmond, lui demandant de lui parler des exercices de sécurité dans son école.
La mère célibataire voulait s’assurer que son garçon de dix ans les prenait au sérieux et qu’il ne les utilisait pas »comme un moment pour s’amuser et de ne pas écouter les indications. Sa réponse, cependant, choquait tellement Tanai, elle devait la partager sur Facebook.
Faites défiler vers le bas pour lire les mots de Dezmond qui ont accumulé des mentions j’aime à la tonne et avec raison.
Mère : Avez-vous pratiqué les exercices de sécurité à l’école?
Dez : Tu parles des exercices en cas de fusillade?
Mère : oui
Dez : Oui, nous les avons pratiqués
Mère : Alors qu’est-ce que vous êtes supposés de faire?
Dez : L’enseignante doit fermer et verrouillé la porte et mettre du papier noir contre les fenêtres. Ensuite, moi et trois autres élèves devant pousser une table contre la porte. Puis, toutes les autres personnes se tiennent derrière nous contre le mur.
Mère : la classe doit se tenir derrière qui?
Dez : Moi et les autres garçons.
Sous le choc, je me suis rappelée que mon enfant ainsi qu’un autre garçon étaient les deux seuls enfants noirs dans la classe de 23. Aussitôt, je me suis demandée pourquoi mon fils noir devait être sur la première ligne en cas de fusillade. Avant de porter des jugements rapidement, j’ai décidé de poser directement la question à mon fils.
Mère : Pourquoi tu as été choisi pour être sur la première ligne?
Dez : Je n’ai pas été choisi. Je me suis porté volontaire.
Mère : Dez?! Pourquoi tu te porterais volontaire pour une telle chose?
Dez : Je préfère mourir et sauver le reste de la classe plutôt que de demeurer derrière et de voir tout le monde mourir et que je sois le seul à survivre.
Bon Dieu, j’ai tout fait pour ne pas m’écrouler. 10 ans, et ça doit être la façon de penser de nos enfants en Amérique.
Source: Bored Panda