D’autre part, Alan Kazdin, professeur de psychologie à l’Université de Yale, explique que la fessée est une chose horrible qui ne fonctionne pas. A son tour, Elizabeth Gershoff, chercheuse de premier plan sur les châtiments corporels à l’Université du Texas à Austin, corrobore les dires de son homologue Alan kazdin, en affirmant que la punition physique ne fonctionne pas pour amener les enfants à se conformer, alors les parents pensent qu’ils doivent continuer à l’aggraver. C’est pourquoi c’est si dangereux.
Quelles alternatives à la punition corporelle ?
Olivier Maurel insiste sur le fait de bannir toute forme de violence à l’encontre de l’enfant, aussi bien psychologique, verbale ou physique. Au lieu d’infliger une punition corporelle, il est conseillé d’écouter les émotions de l’enfant et de dialoguer avec lui. Après tout, il s’agit ici de donner le bon exemple à l’enfant qui deviendra adulte plus tard et finira par calquer le comportement de ses parents dans sa vie sociale. A contrario, lorsque l’enfant reçoit souvent des fessées, il aura tendance à faire usage de violence à l’encontre d’un camarade ou de son entourage. Il est important que l’enfant apprenne à ne pas user de sa supériorité physique sur un être plus petit.
Éduquer sans frapper est possible comme publié dans le site sur le développement des enfants, naître et grandir. Il suffit d’instaurer des règles adaptées à l’enfant en fonction de son âge.
- Apprendre à son enfant à réparer une bêtise qu’il commet en l’aidant dans ce sens ;
- Expliquer calmement les règles à l’enfant afin qu’il puisse les assimiler ;
- Féliciter l’enfant lorsqu’il se comporte bien avec son entourage ;
- Exprimer son désaccord pour un quelconque mauvais comportement de l’enfant en lui expliquant pourquoi ce n’est pas acceptable ;
- Appliquer la règle des 3 R : « Recule, Respire et Réagis ». Il s’agit de s’isoler un moment pour reprendre ses esprits et prendre du recul par rapport à une situation donnée, le temps que la colère s’estompe ;
- Solliciter une aide extérieure au cas où on est amené à céder à un excès de colère. Cela permettra d’entretenir une bonne relation parent-enfant.