«Mon fils a été tué par sa petite amie»: les hommes aussi doivent dénoncer les violences conjugales
Paul Lavelle, un homme de 50 ans, est mort en se vidant de son sang après avoir été attaqué avec un tesson en dents de scie par sa petite amie de 46 ans, Sarah Lewis.
Plutôt que d’appeler la police, Paul a laissé un message dans la boîte vocale d’un ami. On croit qu’il avait honte de dire qu’il se faisait battre par une femme.
« C’est un bain de sang ici », a dit le père de trois enfants.
Mais la personne n’a pas pris connaissance du message à temps.
Quand Sarah est retournée sur les lieux du crime le lendemain, Paul était mort.
Les policiers avaient été appelés plusieurs fois sur ces lieux dans la dernière année, depuis les débuts de la relation entre Paul et Sarah qui s’étaient rencontrés sur internet.
Sarah a été reconnue coupable et elle a été condamnée à une peine de sept ans et demi de prison.
Barbara Lavelle, la mère de Paul, a décidé de prendre la parole publiquement pour demander aux hommes qui sont victimes de violence conjugale de dénoncer. Elle a lancé la Fondation Paul Lavelle Foundation pour aider les hommes qui sont victimes d’abus.
« Les hommes doivent surmonter leur égo. Si nous pouvons sauver une vie en parlant de cela, cela en vaudra la peine », a déclaré la femme de 74 ans.
« Paul ne nous a pas parlé de ce qui se passait. S’il l’avait fait, nous aurions peut-être pu aider. La violence conjugale se produit dans les deux sens. Ce ne sont pas que les hommes qui font du mal aux femmes. Mais pour les hommes, c’est un sujet difficile. Ils ne veulent pas admettre qu’ils sont maltraités par une femme. Et dans de nombreux cas, ils ne savent pas où aller pour obtenir de l’aide », a-t-elle ajouté.
« Nous allons donc offrir de l’aide et des conseils pour que ces hommes sachent à qui parler, où aller. Les hommes ont besoin de parler, parler à n’importe qui. Ne souffrez pas en silence. […] je peux vous assurer que vous n’êtes pas le seul dans cette position. »
Andrew, le frère de Paul, a aussi décidé de briser le silence à ce sujet pour aider les hommes qui sont battus par des femmes.
« Le nombre de personnes nous contactant est choquant. Il y a un mélange de gêne et de honte à se faire tabasser par une fille. Nous devons surmonter cela », a affirmé l’homme de 47 ans.
« Paul a eu la chance de me parler quand je l’ai vu au gym. Il avait une ecchymose à la jambe avec une marque de piqûre. Il a dit qu’il se l’était fait au travail avec un tournevis. Il s’est avéré qu’elle l’avait poignardé à la jambe. Il aurait pu en parler. Il était trop fier, il ne voulant pas admettre à son frère qu’il avait été battu par sa petite amie », a-t-il continué.
Source: Mirror
Crédit Photo: Courtoisie