Fukushima : Première apparition du saumon radioactif au Canada !

Les premières photos de saumons radioactifs ont été découvertes en Colombie-Britannique, au Canada, et ont été désormais rendues officielles. Rendu public par un groupe de chercheurs de l’Université de Victoria, le doigt de la culpabilité est désormais pointé vers Fukushima, une catastrophe ayant contaminé plus d’un tiers des océans du monde et ce n’est que le début !

Le saumon contaminé a été découvert au lac Osoyoos en Colombie-Britannique en 2015, mais signalé pour la première fois qu’en novembre 2016. Il présentait des niveaux faibles, mais détectables, de l’isotope radioactif césium 134, reconnu universellement comme marqueur de la radiation de Fukushima.

Quelle est l’origine de cette information ?

WHOI est un projet scientifique d’échantillonnage de l’eau de mer, qui œuvre dans la surveillance de la radioactivité traversant le Pacifique vers la côte ouest de l’Amérique, en provenance de la centrale nucléaire séquestrée de Fukushima Daiichi dans l’est du Japon.

Les échantillons d’eau de mer ont été prélevés sur les rives de la baie de Tillamook et de Gold Beach et ont été réellement obtenus en janvier et février 2016 et testés plus tard dans l’année. Les chercheurs du projet Fukushima InFORM au Canada, dirigé par Jay Cullen, un océanographe chimiste de l’Université de Victoria, ont indiqué qu’ils avaient échantillonné un saumon sockeye du lac Okanagan en Colombie-Britannique qui a également été testé positif au césium 134.

Plusieurs autres rapports ont été diffusés en ligne, principalement dans des médias alternatifs et, pour la plupart, ne sont pas corroborés par des données de mesure tangibles qui indiquent des cas de contamination radioactive du saumon canadien, jusqu’à la révélation récente de cette équipe de chercheurs.

Il est important de noter que les retombées radioactives de l’explosion initiale et des effondrements à Fukushima en 2011 ont atteint les États-Unis et le Canada en quelques jours, et ont encerclé le globe partout où les courants et les précipitations l’ont transporté. Découvrez les détails de ces nouvelles données factuelles et alarmantes sur les radiations de Fukushima Daiichi dans la seconde partie de cet article …

Voici ce qu’ont révélé les tests et les données recueillis jusqu’à aujourd’hui sur la catastrophe nucléaire du siècle :

Des tests de radiation du poisson dans les restaurants de sushi ont révélé la présence de radioactifs du césium 134 appelé «l’empreinte de Fukushima» en raison de son taux de décomposition rapide. Avec une demie-vie de seulement 2,06 ans, il y a peu d’autres endroits où l’isotope dangereux et cancérigène pourrait avoir été créé.

Le cesium-134 est un isotope radioactif formé principalement par l’activité humaine, dont la seule source plausible sur la Terre, actuellement, est le désastre de Fukushima. Il se désintègre à un rythme relativement rapide et ne peut donc pas être lié à des catastrophes nucléaires antérieures ou à des essais atomiques.

Déjà présent un peu partout !

Jusqu’à présent, l’isotope radioactif 131 a été retrouvé dans des réserves d’eau municipales dans des endroits comme la Pennsylvanie et le Massachusetts peu de temps après l’accident initial de Fukushima, classée par EnviroNews USA comme la catastrophe environnementale la plus destructrice de l’histoire humaine.

Les échantillons de la côte de l’Oregon ont mesuré environ 0,3 becquerels par mètre cube pour le césium 134. Les chercheurs aux États-Unis et au Canada ont déclaré que les niveaux de rayonnement récemment détectés étaient extrêmement faibles et ne posaient «aucun risque pour l’homme ou l’environnement».

Malheureusement, NBC, le New York Post, USA Today, et même l’Inquisitr entre autres, a pris l’appât et a rapporté la même chose. La science médicale et les études épidémiologiques ont démontré à maintes reprises qu’il n’y a pas de quantité sûre de rayonnement à laquelle un organisme vivant pouvait être soumis ni une période précise.

Avec chaque exposition ultérieure, peu importe son degrés, le sujet éprouve une augmentation du risque de cancer. Dans le sillage de Fukushima, plusieurs gouvernements, et certainement le gouvernement japonais, ont relevé la limite annuelle « sûre » de l’exposition aux rayonnements pour les humains, mais cela ne leur sert qu’à réduire la responsabilité légale et à apaiser les inquiétudes du public, dans un monde de plus en plus radioactif.

Maintenant, Fukushima n’est plus un secret pour personnes et les canadiens, plus que d’autres, observent l’évolution de cette affaire avec une très grande inquiétude, dans l’attente de plus de tests et de données sur les eaux océaniques et les fruits de mer, les premières victimes de l’indifférence de l’Homme.

Source : Astuces naturelles

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