Gers: Une jeune maman lance un SOS pour retrouver son fils de 4 ans
Une jeune mère de famille d’Auch, dans le Gers, n’a plus de nouvelles de son fils depuis le 15 avril. Le petit Ali était parti en vacances chez son père, qui l’a très probablement amené en Algérie…
Il était parti le 15 avril chez son père, à Saint-Gaudens en Haute-Garonne, pour y passer les vacances scolaires.
Depuis, Ophélie Lansalot, qui est séparée du papa d’Ali, n’a plus de nouvelles de son fils de quatre ans, qu’elle aurait dû récupérer le 1er mai, à la veille de la rentrée.
Localisé le 18 avril dans un bateau pour l’Algérie
Pire : le téléphone de son ex-conjoint, auquel elle a laissé de multiples messages, ne répond plus. La jeune femme s’est déplacée à Saint-Gaudens le 1er mai, en vain. Elle a déposé une main courante au commissariat. Le lendemain, elle s’est rendue dans celui d’Auch, dans le Gers, où elle réside, afin de porter plainte, pour soustraction d’enfant. Pour Ophélie, pas de doute : Ali est en Algérie avec son père, la nouvelle femme de celui-ci et leurs deux jeunes enfants.
Selon la police espagnole, la famille aurait embarqué le 18 avril à Valence, sur un bateau à destination du pays d’origine de son ancien compagnon, dont les racines se trouvent à Mostaganem. « Je ne comprends pas le geste du papa, lance-t-elle. Je ne l’ai jamais privé de son fils. »
Un jugement rendu le 26 avril
Depuis la séparation de ses parents voici trois ans, Ali, aujourd’hui en moyenne section de maternelle, se rend chez son père lors de nombreux week-ends et pendant les vacances.
Soucieuse de donner un cadre légal à cet arrangement à l’amiable, Ophélie Lansalot s’est tournée vers la justice. Le Tribunal de grande instance d’Auch a rendu son jugement le 26 avril : père et mère bénéficient de l’autorité parentale, mais l’enfant est domicilié chez la mère, avec droit de visite et d’hébergement chez le père.
Absent, ce dernier n’a pas pu être informé de ce jugement. Ces tourments juridiques ont retardé les démarches d’Ophélie, qui a par ailleurs ouvert une page Facebook pour sensibiliser les internautes à son combat. En accord avec son avocate, elle a décidé d’alerter les médias. « Je ne dors plus, c’est un cauchemar », avoue la jeune femme, inquiète mais toujours combative.