Libéré de prison à cause du Coronavirus, il bat à mort sa fille de 9 ans

La maltraitance infantile est un fléau qui guette une grande partie des enfants dans le monde jusqu’à aboutir aux conséquences les plus tragiques.  C’est le cas de Ceylan Aslan, une fille battue avec violence jusqu’à ce que mort s’en suive par un père sorti de prison mais manifestement censé y rester. Une histoire relayée par le journal britanniqueThe Sun.

Déjà incarcéré pour avoir poignardé sa femme, le criminel de 33 ans Muslum Aslan a été libéré la semaine dernière. Les temps actuels bousculent jusqu’aux plus strictes des secteurs dont celui des milieux carcéraux. Désormais, des milliers de criminels sont libérés comme c’est le cas de Muslum qui est sorti de prison après la décision des autorités turques d’alléger les peines pour près d’un tiers des prisonniers et ce afin d’empêcher le virus de démanteler les structures carcérales par sa grande capacité de propagation.

Des prisonniers libérés de prison

Libérer temporairement les prisonniers estimés à faible risque. Telle est la décision prise en Turquie pour éviter que le pire des scénarios ne survienne dans les prisons en infectant des milliers de personnes. Une mesure prise par les pays du monde entier en raison d’un environnement propice à la propagation de la maladie au vu du surpeuplement des cellules carcérales.

Cette libération a été pour Aslan l’occasion de se rendre chez sa femme Rukiye et tenter de s’enfuir avec ses trois enfants. Mais pendant une discorde entre lui et sa femme, il battait violemment sa fille de neuf ans, Ceylan Aslan selon les rapports.

La détresse de sa femme Rukyia

Sous le regard impuissant de Rukyia, le pire est arrivé à la petite fille que son père bat jusqu’à l’agonie avant de prendre la fuite. Sa femme a appelé la police qui a fini par arrêter le criminel dans un parc.

Malheureusement, l’agonie de la petite fille s’est soldée quelques temps plus tard par sa mort malgré tous les efforts des médecins pour la maintenir en vie.

« Il a toujours recouru à la violence contre mes enfants. Il a suspendu ma fille aînée bras au mur puis l’a battue avec un tuyau » déplore la mère indignée qui raconte que l’homme a pris la fuite en taxi en laissant Ceylan, ensanglantée, gisant par terre et en renonçant finalement à prendre ses deux fils avec lui.

Le désir de vengeance animant Rukyia, cette dernière veut que ce meurtrier soit sévèrement puni pour ce qu’il a commis. Malheureusement, cela ne ramènera pas sa fille.

Une tempête de colère anime la toile

Après le déroulement de ce récit, une vague de colère s’est manifestée sur les réseaux sociaux au sujet de la mort de la petite fille de 9 ans. La libération des délinquants est remise en question par les militants des droits des femmes.

« Prenez des mesures immédiates pour protéger les femmes et les enfants contre la violence déclenchée par la loi d’amnistie » déclare le We Will Stop Femicide, une organisation qui milite contre la violence domestique. Ce groupe a déclaré par ailleurs qu’au moins 29 femmes avaient été tuées entre le 11 mars – date de l’annonce du premier cas de coronavirus en Turquie – et fin mars.

Comment aider à réduire la maltraitance infantile ?

La maltraitance infantile est un fléau très répandu pouvant des fois mener jusqu’au décès de l’enfant comme le montre ce récit. Il convient alors que les victimes puissent se donner les moyens d’exprimer leur détresse à une personne de confiance afin que cette dernière puisse les aider à s’en sortir et à dénoncer les auteurs de l’agression.

Cette démarche est importante car plus la victime reste dans le mutisme plus les conséquences sont susceptibles d’être désastreuses. L’enfant peut choisir d’en parler à quelqu’un de sa famille, à un adulte de son école, à son médecin de famille ou même à la police. Les possibilités sont d’autant plus offertes que beaucoup de personnes sont susceptibles de l’écouter et de l’aider. L’idée étant qu’il en parle pour mettre fin à une violence qui peut devenir meurtrière.

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