Une histoire terrible qui illustre pleinement les conséquences irréparables que peut avoir la violence parentale. Tout ce que l’on peut espérer, c’est que les parents soient punis et que les enfants se trouvant dans des situations similaires soient aidés et soutenus.

Toutes les familles ne sont malheureusement pas bienveillantes

Aussi choquant que cela puisse paraître, un enfant n’est pas nécessairement en sécurité chez lui, auprès de ses parents ou autres proches. Les incidents de violence parentale sont une réalité et ils prennent diverses formes. Par exemple, en 2016, on a pu recenser en France jusqu’à 131 infanticides dont plus de la moitié sont commis dans le cercle familial. Il est d’ailleurs utile de rappeler qu’il s’agit de chiffres officiels basés uniquement sur les cas déclarés, de quoi susciter une véritable inquiétude vis-à-vis de ces crimes odieux .

Aujourd’hui, en France, la maltraitance d’un enfant, qu’elle soit physique, sexuelle ou psychologique, est considérée comme un grave délit et est sévèrement punie par la loi. Cela dit, la négligence rentre aussi dans cette catégorie de dérives parentales, puisqu’il n’est pas nécessaire de frapper ou de dénigrer son enfant pour être considéré comme responsable d’une violence. Le fait de ne pas subvenir aux besoins fondamentaux d’un enfant est donc également considéré comme étant un délit passible d’une peine d’emprisonnement et d’une amende s’élevant à plusieurs milliers d’euros.

Si de telles mesures juridiques sont prises, c’est pour la simple et bonne raison que la moindre de ses maltraitances peut avoir des conséquences pernicieuses sur le développement personnel d’un enfant, tant sur le plan physique, psychologique et social, sachant qu’elles peuvent malencontreusement mener vers un décès.