Une démarche difficilement adaptable pour d’autres propriétaires
Pour certains propriétaires l’idée n’est pas aussi simple comme le fait remarquer Nichols, car certains propriétaires aimeraient aider leurs locataires, mais ne peuvent pas. Nichols a déclaré de ce fait, qu’il ne connaît pas la situation des propriétaires et qu’il n’a nullement l’intention d’en considérer un comme étant « en quelque sorte, une mauvaise personne ».
Bien heureusement, des personnes comme Nichols, bien qu’elles ne soient pas légions, ne sont pas non plus rarissimes. On en veut pour exemple, une restauratrice qui donne tous ses invendus aux pauvres.
Développer son empathie
Cécile Cardol, coach de vie, affirme que tous les individus sont capables de ressentir les émotions des autres et ce, sans « jugement de valeur ». La spécialiste précise que cela exige cependant d’apprendre un certain « savoir-être ». Pour y arriver, elle a recommandé les pistes suivantes :
- L’estime de soi : S’aimer soi-même est la première étape pour aimer les autres. Travailler votre confiance en soi permettrait de mieux vous connaître tout en vous acceptant. Comprendre autrui en devient alors plus facile.
- La curiosité : être curieux c’est porter un intérêt authentique et non superficiel à l’autre. Parfois, notre entourage a tout simplement besoin d’être écouté et compris.
- L’écoute et l’observation : L’action de poser des questions est une bonne chose (surtout dans le cas de la curiosité). Celle d’écouter les réponses est encore plus importante. Cette qualité vous permet de décoder les gestes de votre interlocuteur afin de bien cerner son fonctionnement.
- L’ouverture d’esprit : L’absence de jugement est une condition indéniable à l’empathie. Votre rôle est de comprendre les tenants et les aboutissants des réactions d’autrui et donc, sans pour autant les condamner ou les valider. Arriver à cette étape, c’est aussi être en mesure de bien s’accepter. Ainsi, votre empathie est défaite de tout préjugé (racial, social, religieux ou sexuel)