Aujourd’hui, elle explique devoir se cacher car elle sait “comment ils traitent les lanceurs d’alerte”. “En tant que lanceuse d’alerte ici je veux dire la vérité au sujet du Covid-19 et de l’origine du virus Sars-CoV-2”, ajoute Li-Meng Yan.
“J’attends de révéler toutes les choses que je connais, de fournir toutes les preuves au gouvernement américain”, souligne la scientifique. “Et je veux qu’ils comprennent, et je veux aussi que les citoyens américains comprennent à quel point cela est terrible. Ce n’est pas ce que vous avez vu…C’est quelque chose de très différent” déclare Li-Meng Yan avant de conclure “Nous devons rechercher les vraies preuves et les obtenir parce qu’il s’agit d’une étape fondamentale pour arrêter cette pandémie. Nous n’avons pas beaucoup de temps”.
Un manque de transparence
Depuis l’apparition du virus sur son territoire, de nombreux gouvernements ont dénoncé le manque de transparence de la Chine au sujet du nouveau coronavirus. Comme l’indiquent nos confrères du Figaro, le pays a été essentiellement pointé du doigt en raison de trois facteurs, à savoir l’émergence de la pandémie, son ampleur ainsi que le véritable bilan.
Les Etats-Unis s’étaient montré particulièrement critiques envers l’empire du Milieu, estimant qu’il a “dissimulé la gravité de ce virus pendant des mois” et “caché le vrai bilan des personnes contaminées par la maladie”.
Et la France n’est pas en reste, indique LCI, puisque dans l’Hexagone, les interrogations ont également fusé à l’encontre des données communiquées par Pékin, estimant qu’elle “n’a sans doute pas tout dit”. Interrogé par le Financial Times en avril, Emmanuel Macron faisait part de ses doutes. “On ne sait pas. Et même, il y a manifestement des choses qui se sont passées qu’on ne sait pas” a déclaré le président de la République en faisant référence à la gestion de l’épidémie par la Chine.
Source : Santeplusmag