TF1 souhaite ajouter plus de pubs pendant les films.

Les dirigeants du groupe audiovisuel TF1 ont profité de la mission d’information parlementaire sur la « nouvelle régulation de la communication audiovisuelle à l’ère numérique » pour demander aux députés d’assouplir les règles de diffusion des publicités en permettant une troisième page de spots publicitaires dans les films.

« Un assouplissement de la réglementation pour mieux nous adapter et perdurer nous paraît impératif », a déclaré la directrice des affaires réglementaires du groupe TF1, Nathalie Lasnon.

TF1 demande donc l’ouverture de la publicité au secteur du cinéma et aux promotions de la grande distribution, jusqu’ici réservées à la radio et à la presse. Il s’agit d’une demande qui vise à pallier la baisse de ses revenus issus des publicités (une baisse d’environ 15 % en dix ans) et à faire face à la concurrence des géants américains. Le groupe demande aussi un « durcissement de la réponse graduée » pour mieux s’attaquer au piratage.

Le groupe TF1 se dit frappé par « une régulation dense qui frappe toute la chaîne de valeur de nos métiers et qui n’a aucun équivalent chez nos principaux et nouveaux concurrents que sont les GAFAM (les géants américains Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) », a ajouté Jean-Michel Counillon, le secrétaire général du groupe TF1.

Selon lui, une troisième pause pendant les films saura créer « une manne publicitaire qui viendra innerver le système ».

Pour diversifier ses revenus, le groupe TF1 a récemment eu des discussions « très avancées » avec Free après avoir conclu une entente avec Orange et Bouygues Telecom. La « publicité ciblée » qui adapte les publicités aux téléspectateurs en fonction des données qu’ils veulent bien partager serait « la voie de la modernité » d’après le directeur général adjoint de TF1, Régis Ravanas.

L’animatrice Christine Bravo affirme avoir subi trois tentatives de viol, dont une à TF1

L’animatrice Christine Bravo a causé une onde de choc en révélant qu’elle avait subi trois tentatives de viol, dont une à TF1.

C’est dans la foulée du mouvement #moiaussi et à l’occasion de la diffusion du documentaire La télé de Bravo que l’animatrice a fait ces révélations troublantes.

« Personnellement, j’ai subi trois tentatives de viol, dont une à TF1, il y a vingt-cinq ans,. Un homme, dont je ne donnerai jamais le nom, m’a enfermée dans son bureau et arraché mon soutien-gorge. J’ai hurlé, ça m’a sauvée. Mais les gens avaient la tête baissée quand j’ai pu sortir. Il n’y avait aucune solidarité envers les femmes à l’époque. Ce genre d’incident était monnaie courante. »

« Si le harceleur est décédé, ses enfants n’ont pas à le savoir. S’il est toujours vivant, il y a prescription et, en plus, on risque de se faire attaquer en diffamation. Alors, j’estime que le coup de genou que je lui ai asséné ce jour-là dans les parties génitales m’a remboursée. Je n’ai pas été une vraie victime. »

 

Source: BFMBusiness
Crédit Photo: Flickr

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