Un tremblement de terre de 6,2 fait craindre un tsunami au Canada et aux États-Unis.
Un tremblement de terre d’une magnitude de 6,2 est survenu dans la nuit de mardi à mercredi en Oregon. De nombreuses personnes aux États-Unis craignent que ce séisme puisse provoquer le déclenchement d’un tsunami.
Selon le United States Geological Survey, les premières secousses se seraient faites sentir vers 1h30 du matin à 264 km à l’ouest de Coos Bay.
Le séisme a été d’une telle puissance que les secousses ont été ressenties jusqu’à de nombreux secteurs dont Portland, Salem, Coquille et même au Canada, à Vancouver.
Étonnamment, malgré la puisse du séisme, on ne dénombre aucun blessé.
Toutefois, cela n’est qu’un baume sur l’inquiétude des résidents de l’Oregon, car ceux-ci craignent qu’un tremblement de terre encore plus puissant pourrait se manifester dans les prochaines heures.
Il faut savoir que l’Oregon se retrouve actuellement dans une espèce de « cercle de feu », étant donné que ce secteur a été la cible de plus de 70 secousses en moins de 48 heures.
Pour le moment, aucune alerte au tsunami n’a été lancée, autant du côté du gouvernement canadien que du gouvernement américain.
Les résidents de la Colombie-Britannique se disent quand même très inquiets quant à ces nombreux tremblements de terre, car de nombreuses études scientifiques laissent croire qu’un tremblement de terre d’une magnitude de plus de 9,0 pourrait se produire d’ici quelques années. En effet, les statistiques démontrent qu’un tremblement de terre de cette ampleur se produit environ aux 50 ans.
Rappelons que la population a bien raison d’être alerte quant à ce type de phénomènes naturels, car en janvier dernier, une alerte de tsunami avait été lancée en Oregon. L’alerte avait été lancée suite à un tremblement de terre qui s’était produit à proximité des côtes de l’Alaska.
Althea Rizzo, un spécialiste des tsunamis et des tremblements de terre qui oeuvre pour la Oregon Office of Emergency Management, avait expliqué que cette alerte était une bonne occasion de faire comprendre à la population qu’il s’agissait là d’une menace à laquelle il fallait éventuellement s’attendre un jour ou l’autre. Le spécialiste avait notamment invité les citoyens à s’enregistrer auprès des programmes d’alerte qui envoient par textos des informations de dernière minute en cas de danger.
Depuis cette alerte en janvier, de nombreuses écoles et entreprises ont entrepris de créer des plans d’intervention dans l’éventualité où un tsunami devait se produire.
Enfin, du côté de la population, celle-ci se montre plutôt divisée quant à un éventuel tsunami. Certains citoyens disent être préparés quant à cette éventualité tandis que d’autres citoyens affirment ne pas s’en soucier.
Source: Dailymail
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