Elle tue une girafe, lui arrache le cœur et publie la photo sur les réseaux sociaux pour se vanter
La polémique a enflammé les réseaux sociaux qui se sont indignés face à ces clichés. Et pour cause, cette femme sud-africaine avait pour “rêve” de tuer une girafe. Après avoir récupéré le cœur du cadavre, elle l’a fièrement brandi pour se prendre en photo avec son trophée. Ces images choquantes auraient été prises à l’occasion de la Saint Valentin.
Relayé par nos confrères de RTL, ce récit a provoqué un véritable tollé. La chasseuse aurait eu droit à cette partie de chasse dans un “parc à gibier” grâce à son mari qui lui a offert ce voyage. Cette activité particulière lui aurait coûté 1700 euros.
Le “cadeau idéal” pour la Saint-Valentin
Merelize Van Der Merwe, une femme de 32 ans est une adepte des parties de chasse et de la collection de trophées. Pour la fête des amoureux, elle n’a pas hésité à tuer une girafe et à poser fièrement à côté de sa dépouille. Le cœur de l’animal figure également sur les clichés publiés par la chasseuse sur les réseaux sociaux. “Un cadeau idéal” pour la trentenaire à l’occasion de la Saint-Valentin.
Selon The Mirror, elle aurait tué plus de 500 animaux jusqu’à présent. Parmi eux des lions, des léopards ainsi que des éléphants. Des animaux qui sont d’ailleurs souvent ciblés par les braconniers pour leurs défenses. En outre, elle aurait attendu des années pour trouver la proie idéale. “Plus une girafe mâle prend de l’âge, plus sa couleur est foncée” explique la chasseuse. Son but ? En faire un tapis pour sa maison. Des commentaires qui sont loin d’avoir laissé les internautes insensibles.
En effet, les clichés postés par Merelize Van Der Merwe ont suscité de sérieuses réactions, notamment des menaces de mort que la femme continue à dénoncer sur les réseaux sociaux. Une pétition a également été mise en ligne pour la bannir de Facebook. Celle-ci aurait été signée par un peu plus de 12 000 personnes selon RTL.
L’indignation des organisations de défense pour les droits des animaux
Soutenue par son époux qu’elle remercie pour l’avoir aidée à concrétiser son rêve, Merelize Van Der Merwe a suscité le choc et la colère des défenseurs des droits des animaux. Une réaction qu’elle admet avoir recherché car à ses yeux, ces derniers représentent “la mafia” et elle “les déteste”. A travers de nombreuses publications provocatrices, la trentenaire défend ses activités de chasse et révèle que grâce à cette girafe morte, la population locale sera fournie en viande. En outre, tuer l’animal aurait réussi à donner du travail à 11 personnes selon ses dires, en plus de dynamiser l’activité touristique et de contribuer à la régulation de la faune.
Des arguments aussitôt démentis par Mark Jones, membre de Born Free, une association de défense pour les droits des animaux. Interrogé par le Daily Mirror, il explique que celles et ceux qui usent de ce prétexte pour chasser des trophées font fausse route. “La chasse aux trophées n’est pas un moyen de conserver la biodiversité, ni un moyen de financer les communautés locales” a-t-il ajouté.
PETA a également réagi à cette histoire et n’a pas hésité à qualifier la femme de “sociopathe”. “Quelqu’un qui tue un autre être sensible, lui découpe le cœur et s’en vante correspond à la définition d’un sociopathe. Un jour, la chasse aux trophées sera répertoriée comme le signe d’un trouble psychiatrique”, indique l’organisation, citée par Midi Libre.
Comment préserver le bien-être animal ?
Véritable enjeu en Afrique mais aussi dans d’autres régions du monde où des animaux domestiques ou errants peuvent pâtir de maltraitantes, le bien-être animal est une cause à laquelle de nombreuses associations sont dédiées au quotidien. Pour autant, cela n’empêche pas certains récits sordides de rappeler que ce fléau existe. Comme l’explique l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE) dans une publication, on considère que le bien-être d’un animal se définit par l’état mental ou physique en lien avec les conditions de son existence et de sa mort. De ce fait, lorsqu’un animal est sous la responsabilité d’un être humain, des besoins essentiels doivent être comblés. Ces derniers impliquent l’absence de détresse ou de peur, de veiller à ce qu’il ne souffre ni de soif ni de faim, l’absence de maladie, de lésions, de douleur, de stress thermique ou physique et enfin, la possibilité qu’il puisse se comporter selon les caractéristiques normales de l’espèce à laquelle il appartient.