À Genlis, en Côte-d’Or, l’enquête autour du viol d’une fillette a pris une tournure plutôt inattendue, car le suspect pourrait être un membre de la famille de la victime.

Ce revirement de situation se produit alors que l’avocat d’un instituteur qui était suspecté du crime a remis au juge d’instruction un rapport réalisé par un expert en gynécologie.

Tout avait débuté en novembre 2016 quand le père de la victime avait repéré une tache de sang dans la culotte de sa fille.

Le père avait aussitôt averti son épouse de la situation, puis suite à une consultation chez le médecin où on avait identifié une irritation au pubis de la fillette, le médecin avait confirmé que celle-ci avait été victime de viol.

La fillette avait alors livré des explications laissant croire que le suspect était son enseignant.

Ce dernier avait passé 4 mois en détention provisoire jusqu’à ce que le 23 mars 2017, une analyse confirme que la tache de sang sur la culotte contenait aussi du sperme d’un membre de la famille de la fillette.

Alors que le père a expliqué que son propre sperme aurait pu entrer en contact avec la culotte de sa fille dans la panier à linge sale, un expert en gynécologie a expliqué à BFMTV qu’il remettait cette théorie en doute: « Selon le gynécologue, la concordance entre les deux taches correspond à une manipulation, d’abord par une pénétration digitale puis une tentative de viol et enfin une éjaculation. Pour que les deux taches arrivent à se confondre, il aurait fallu que le transfert se réalise dans les 20 minutes, délais durant lequel le sperme sèche. Cela parait donc peu vraisemblable. « 

L’enquête devra donc se poursuivre et souhaitons pour la fillette que tout se règle le plus rapidement possible.

Source: BFMTV
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