Yann moix a affirmé que les femmes de plus de 50 ans sont « trop vieilles pour être aimé » et révèle qu’il ne supporte pas de sortir avec des « femmes blanches »
Ces propos ont provoqué un véritable tollé. Et pour cause, en répondant à une interview accordée au magazine Marie Claire, c’est une déclaration choc qu’il a lancé. Découvrez ces mots qui ont suscité l’indignation auprès des femmes. « Je suis incapable d’aimer une femme de cinquante ans » a affirmé Yann Moix aux journalistes.
Relayés par nos confrères de France TV Info, les mots de Yann Moix ont choqué et le public a crié à l’âgisme et au sexisme. Et pour cause, l’auteur d’Orléans a expliqué qu’il était incapable d’aimer une cinquantenaire.
Une interview choc
Si les propos polémiques de Yann Moix ont eu lieu dans le cadre d’une interview accordée au magazine Marie Claire, ces derniers ont été relayés en masse sur les réseaux sociaux. L’ancien chroniqueur de l’émission célèbre « On n’est pas couchés », a confié qu’il ne sortait qu’avec des femmes plus jeunes que lui. A la question, pouvez-vous sortir avec une femme de 50 ans, il répond qu’il ne faut pas exagérer. Il dit alors à la journaliste qu’il trouve ça trop vieux mais qu’à 60 ans il en sera capable. « 50 ans me paraîtra alors jeune » renchérit-il. Pire encore, il explique qu’être avec une cinquantenaire « le dégoûte physiquement ». L’écrivain et journaliste continuera dans une diatribe qui révoltera la toile. Si Yann Moix vilipende ces femmes qu’il juge non désirables, les femmes de 40 à 50 ans sont la nouvelle génération sans âge.
« Le corps d’une femme de 50 ans n’est pas extraordinaire du tout »
Loin de s’arrêter à exprimer son goût pour les plus jeunes femmes au détriment des cinquantenaires, Yann Moix se montre insultant envers cette dernière catégorie, en déclarant qu’elles sont invisibles et qu’il préfère le corps des femmes plus jeunes. Et c’est une salve de réprimandes qu’il recevra de la part de la gente féminine qui signifiera son mécontentement sur les réseaux sociaux. Mona Chollet, auteur féministe et journaliste écrira sur Twitter : « Yann Moix est un triste sire ». Les célébrités ne seront pas les seules à lever les boucliers puisque les internautes anonymes s’indignent de ces colonnes lues dans le magazine féminin. « Il vient de faire place nette dans sa vie pour quelque temps. Les candidates ne vont pas se bousculer au portillon pour être usées par lui » s’amuse un Twittos tandis que la toile se déchaîne à l’égard de ses propos sexistes.
La réponse de Marie-Claire
Relayée par nos confrères de Paris Match, la réaction du célèbre magazine féminin ne s’est pas laissée attendre. Suite à de nombreuses indignations de journalistes, éditorialistes et de personnalités, le mensuel est resté muet avant de taper fort. Il estime qu’en tant que journal, ils n’échangent pas uniquement avec ceux qui pensent comme eux. Un débat qui a réjoui Marie-Claire pour ouvrir de nouvelles perspectives de réflexion. La tyrannie du jeunisme peut amener à des conséquences extrêmes. L’histoire de cette femme de 60 ans en est la preuve vivante.
La défense de Marlène Schiappa
Si de nombreuses femmes célèbres comme Karine Le Marchand, Léa Salamé ou Valérie Damidot sont intervenues face à ces propos dérangeants, la secrétaire chargée de l’Égalité femmes-hommes n’est pas offensée par les propos de l’homme médiatique. Marlène Schiappa le défend lorsqu’elle est interviewée par Yann Moix lui-même sur l’émission « Chez Moix » sur Paris-Première. Elle s’interroge à cet effet, si on doit rendre des comptes sur des gens qui nous attirent sexuellement ou pas. Elle ajoute ensuite que le vrai débat est de questionner la représentation des femmes de plus de 50 ans dans la société dont elle dénonce le manque de visibilité et de promotion. « C’est un phénomène de société et ce n’est pas la faute de Yann Moix », conclut-elle. 50 ans est un âge spécial où l’on peut oser de nombreuses métamorphoses.
Du devoir de rester jeune
Si le jeunisme s’impose à tous les sexes et ce, dans toutes les industries, celui-ci est plus discriminatoire pour les femmes. Cité par nos confrères de l’Express, l’analyse de Gilles Lipovetsky, sociologue, explique ce phénomène qui nous tyrannise tous. « Notre époque sacralise l’apparence et la jeunesse […] Le spécialiste des comportements humains déclare que de nos jours, améliorer son image est normal et que l’obscène serait d’avoir l’air laid ou vieux. David Le Breton, anthropologue, analyse que la société nous rend responsable de notre apparence. Une injonction véhiculée par les médias qui empêche de vivre sereinement son âge.